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comptes-rendus les plus récents sont en haut de page
Armelle Tachot,
trésorière de l'Université Populaire
de Picardie
14, rue du Dr Jean Mérault
76370 NEUVILLE LES DIEPPE
06 19 90 52 75
Le 7 juin 2006
Bonjour à toutes et à tous.
Merci de m'avoir élue trésorière de
l'U.P.P. (avec 10 voix par mails du 13 au 14 avril), à laquelle désormais
j'adhère de bon cœur pour ses idées fondatrices.
J'ai donné mon obole : ça c'est la bonne
nouvelle. Il y en a une moins sympathique mais plus réaliste.
Aujourd'hui, les comptes de l'asso sont déficitaires
(voir annexe plus bas).
Dans la volonté que j'espère commune de pérenniser
l'asso il faut donc remettre les comptes à jour.
Merci à toutes et à tous de bien vouloir régulariser
le versement de votre cotisation pour l'année 2006 (Compte Université
Populaire de Picardie CCP LILLE 16 338 46 P). Nous nous
entendrons ensemble pour le versement de la cotisation 2007 puisque
malheureusement le coût de l'assurance (93 euros) indispensable pour la réservation
de la salle doit être réglé avant le 7 juillet.
Force est de constater qu'il faut au moins 10
adhérents pour partir d'un bon pied.
Je pense que dès maintenant il ne faut plus
tarder à publiciter notre groupe.
Je me joindrai volontiers aux prochains exposés.
Je ne me sens pas encore d'attaque pour prendre la parole de façon conférencière,
mais j'envisage par contre de remplir au mieux la tâche pour laquelle j'ai été
élue.
J'aimerais sincèrement partir au moins sur la
gestion d'un compte non-déficitaire.
Merci à tous pour votre inévitable
participation financière.
Armelle
.............................................................................................................
BILAN FINANCIER
POUR 2005
Recettes
Cotisations
8 cotisations à 10 euros
80,00 €
Dépenses Inscription
au J.O.
33,06
Assurance MMA (avance M.Debray) 90,00
Total 123,00
Déficit 2005 :
123,06 - 80 = 43,06
€
POUR 2006 (à ce jour)
Recettes
Cotisations 7
cotisations à 10 euros
70,00 €
Dépenses Ouverture
compte CCP 150,00
(dont 70 de cot. + 60 avance M. Debray)
Assurance MMA (avance M.Debray) 93,00
Total 243,00
Déficit 2006 : 173
,00 €
Déficit cumulé : 173 + 43,06 = 216,06
€
Compte-rendu
de l’Assemblée Générale de
L'UNIVERSITÉ
POPULAIRE DE PICARDIE
du
28 février 2006
par
Jean-François Mopin, secrétaire.
Présents :
Michel Debray, Danielle Debray, Jean-François Mopin, Igor Reitzman, Marc
Schmitter.
*Perspectives
pour l’année à venir : nous avons retenu le principe, à
l’origine de l’association, de développer plusieurs lieux sur la région
pour créer des rendez-vous. Outre Amiens, où la salle Dewailly semble
commencer à rassembler quelques personnes, nous travaillons encore sur Ault, où
les débuts sont difficiles. Jean-François Mopin propose une salle pour
l’Oise. Après avoir essuyé plusieurs refus (Creil, Nogent sur Oise, Senlis,
Chantilly, Laigneville), la ville de Mouy nous propose de disposer de sa salle
des associations. Cette salle peut accueillir jusqu’à 50 personnes en cas de
besoin. Elle est assez modulable, et a l’avantage d’être souvent libre. En
cas de nouvelle réunion dans l’Oise, nous y serons bien plus à l’aise que
dans un café. Son occupation sera sans doute reconduite régulièrement :
le maire croit en notre projet. C’est un encrage géographique fixe. Michel
Debray signale que des points de chute sont à l’étude à Chambly et à
Abbeville, ainsi que dans l’Aisne.
*Accueil
des nouveaux arrivés : nous avons coopté Igor Reitzman, qui propose
des interventions variées et tout à fait adaptées au concept des Universités
Populaires nouvelle génération. Résidant sur Compiègne, il fera sans doute
ses premières interventions sur le nouveau centre de Mouy. Marc Schmitter ne
souhaite pas pour l’instant être intervenant mais il soutient l’association
et se montre intéressé par son développement.
Jean-François
Mopin signale qu’il a trouvé deux intervenants de qualité, qui n’ont pas
pu être présents : Pierre-André François et Marc Borotto. Mais comme
ils ne sont connus que d’un des membres du CA, il ne serait pas honnête de
les coopter « à l’aveugle », sans vraie discussion avec les
membres actuels. Nous avons donc envisagé d’attendre pour les coopter
officiellement. S’ils peuvent faire des interventions avant, ils auront le
statut d’invités extérieurs.
*Publicité :
il est évident que seule une large diffusion de l’information peut mobiliser
les bonnes volontés. Sur Amiens, ce sont les interventions les mieux annoncées
qui ont eu le plus de succès. Il faut donc établir des liens avec la presse.
Les programmes seront autant que possible déposés en main propre et pas
seulement par courriel. La presse locale doit être privilégiée dans chaque
point de chute par les personnes les plus proches. Après avoir essayé la conférence
de presse à Amiens, nous pensons changer de tactique et contacter les
journalistes « au coup par coup » en attendant que les habitudes
s’installent. Ont été évoquées d’autres pistes à explorer : le réseau
des bibliothèques, les repères de « là-bas si j’y suis » (l’émission
de France Inter), dont les habitués nous semblent susceptibles d’être intéressés
par ce que nous proposons, et l’association des retraités de la MGEN.
*(Dé)centralisation
à deux niveaux : il appert donc que chaque point de chute doit servir
de relais « local » et chercher à s’implanter dans sa ville. Le
public susceptible d’assister aux séances sur Amiens n’est pas le même que
celui qui pourrait se déplacer à Mouy ou à Ault. On peut donc faire tourner
les interventions. Mais une coordination générale est indispensable, pour
mieux gérer l’association et permettre aux expériences qui fonctionnent de
servir d’exemple. Étant donnée la taille de la région, il est indispensable
de multiplier les échanges par Internet. Ceux d’entre nous qui se sont rendus
aux différents rendez-vous de l’association (assemblées et conférences) ont
déjà beaucoup de kilomètres au compteur…
*Renouvellement
du bureau : en l’absence de tout autre membre, et comme les statuts
ne prévoient pas de quorum, nous avons choisi de reconduire Michel Debray comme
président et Jean-François Mopin comme Secrétaire. Igor Reitzman accepte la
charge de Trésorier en remplacement de Jean-Michel Eloy. Il a une longue expérience
de la gestion d’association.
La
séance est levée sous la neige.
IMPORTANT
!
Vous êtes invités à
L'ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
DE L'UNIVERSITÉ POPULAIRE DE PICARDIE QUI SE TIENDRA LE
28 FÉVRIER 2006
à 19 h 30
au PUB CARNOT
Rue Jules Uhry à CREIL
- Oise
ORDRE DU JOUR
1 - Rapport moral par le président
2 - Rapport financier par le trésorier
3 - Élection du Conseil
d'Administration
Chaque membre de l'Association
devra régler la cotisation de 10 euros, au moins lors de l'A.G. et envoyer un
pouvoir à l'un des membres en cas d'absence.
4 - Perspectives 2006-2007
Extrait
des statuts
L'assemblée
générale comprend tous les membres à jour de leur cotisation. Les
membres inscrits et à jour de cotisation depuis au moins 3 mois participent à
l'assemblée générale sans droit de vote. Un délai de trois
semaines entre la convocation et le jour de l'assemblée est nécessaire. Sur la
convocation doivent figurer les points qui seront évoqués : rapport d'activité,
rapport financier, questions diverses qui permettront un dialogue entre les
dirigeants et les adhérents.
Ils
sont convoqués par :
- voie
de presse ;
- convocation
individuelle par lettre ou par courriel ;
- affichage
dans les locaux de l’association ;
- site
web de l’U.P.P. : http://unipop.pic.free.fr/
L'assemblée
générale se réunit chaque année dans le courant du mois de septembre. Les décisions
sont prises à la majorité des membres présents. Le président, assisté des
membres du conseil, préside l'assemblée et expose la situation morale de
l'association. L’assemblée ratifie, dans le cadre du rapport moral, la liste
des intervenants. Cette question doit faire l’objet d’un débat et d’un
vote spécifique.
Le
trésorier rend compte de sa gestion et soumet le bilan à l'approbation de
l'assemblée. Le C.A. peut désigner 1 ou 2 contrôleurs aux comptes. L'assemblée
élit chaque année les dirigeants de l'association.
Un
procès-verbal de la réunion sera établi. Il est signé par le président et
le secrétaire.
A
la lecture de ce texte, et en dépit du fait que les conférences ont commencé
depuis octobre, que nous sommes sollicités pour participer au Forum social
local qui se tiendra à Etouvie fin mai prochain, il est clair que nous sommes
encore loin de respecter nos propres statuts. La dispersion des membres y est
pour beaucoup et nous sommes toujours en période de gestation. C'est pourquoi
il conviendra de réfléchir à l'évolution statutaire et structurelle de
l'Université populaire de Picardie.
Chacun
est invité à participer à cette réflexion dont nous tirerons les
enseignements pratiques lors de l'A.G.
Merci.
Michel
Debray
***
A l'issue de
la conférence de presse du 5 octobre et à l'unanimité des membres présents;
Jean-Michel ELOY est élu trésorier de l'Association
***
CONFÉRENCE DE
PRESSE
sur le
programme de l'U.P.P.
MERCREDI 5
OCTOBRE à 11 heures
au CENTRE
CULTUREL LEO-LAGRANGE
Place
Vogel
AMIENS
- présence
indispensable de tous les intervenants -
----
UNIVERSITÉ POPULAIRE DE PICARDIE
« Pour une aventure du savoir »
Compte rendu de la réunion du mardi
6 septembre 2005
À 20 heures
Au MOULIN DE ST- LEU – Rue
Vanmarcke- 80000 AMIENS
COMPTE
RENDU
***
Présents : Danielle
DEBRAY, Michel DEBRAY, Jean-Marie
LHÔTE, Claude DUVAL, Jean-François MOPIN, Pierre GUYARD
Excusés :
Olivier ENGELAERE, Laurent DEVÎME, Jean-Marie FRANÇOIS, Philippe BOULFROY,
Marie-Lise SEMBLAT qui souhaite participer à nos travaux et Paule ORSONI de
l’U.P.P. d’Arras
Le
C.A. prend acte de la démission du trésorier Claude GRIMAUD, remplacé par
Claude DUVAL qui emporte le dossier apporté auparavant par Claude GRIMAUD.
Claude DUVAL regrette cette défection car il demeure le seul scientifique parmi
les intervenants.
Il
s’agit pour lui de faire le points des cotisations et d’ouvrir un compte
postal rapidement eu égard aux demandes de subventions qui ne devraient pas
tarder. Michel DEBRAY a avancé la somme de 90 euros pour l’assurance nécessaire
à la réservation de la salle et plus généralement à l’association.
La
démission de Claude DUVAL au moment où ces lignes sont rédigées obligent à
rechercher très rapidement un nouveau trésorier.
Qui est candidat ?
Pierre
GUYARD nous informe qu’il n’a pu retenir que 3 dates de conférence pour le
1er trimestre 2005-2006 à savoir :
Le
mardi 11 octobre, le mardi 8 novembre et le mardi 6 décembre.
Les horaires vacants sont 20 h – 23 heures, heure à laquelle le
courant est coupé Salle Dewailly. La salle (de 50 places) posséderait tous les
dispositifs nécessaires techniques nécessaires.
Cette
réduction du nombre de conférences n’est pas due à un retard que nous
aurions pris mais au fait que dès la fin juin, il n’était plus possible de
contacter les responsables de la salle. De plus celle-ci n’est pas réservée
pour l’année mais trimestre par trimestre.
Pierre
GUYARD s’engage à négocier un nombre plus important de réservation pour le
second trimestre (Janvier-mars 2006)
Il
s’agit donc de savoir qui peut assurer les 3 conférences restantes. Pierre
GUYARD lui-même souhaitant reporter à janvier sa première intervention. Idem
pour Jean-François MOPIN. Laurent
DEVÎME ne pouvait s’engager que pour le 18 octobre. Il doit donc nous faire
part de ses disponibilités pour le second trimestre.
Compte-tenu
des évènements qui ont suivi cette réunion : démission de Jean-Marie LHÔTE,
secrétaire, qui devait intervenir le premier, il convient de reconsidérer
ensemble l’organisation de ce premier trimestre revu à la baisse. Outre
Jean-Marie FRANCOIS (8/11/2005) , qui peut intervenir les 11 octobre et le 6 décembre ?
Réponse urgente.
La
conférence de presse se passera au Centre Léo-Lagrange le 5 octobre ou le 12
octobre prochains. Pierre GUYARD doit voir cela et nous donner une réponse
rapide. La présence de TOUS LES INTERVENANTS POSSIBLES est indispensable à
la date qui sera choisie et qui vous sera communiquée le plus tôt possible. Chacun
est invité à prévoir une intervention de présentation qui ne doit pas excéder
5 minutes après la présentation générale du Président qui ne devrait pas dépasser
15 minutes.
Les
comptes-rendus, les coordonnées de chacun sont disponibles sur :
http://unipop.pic.free.fr/
Afin
d’éviter les kilomètres, nous pouvons convenir de nous retrouver sur MSN
quand il y a urgence. Il suffit d’ouvrir un compte. C’est gratuit. Un
courriel expliquant le mode d’emploi a été envoyé dans ce sens. Il sera mis
en ligne dans la rubrique VIE DE L’ASSOCIATION
Rédigé
par Michel DEBRAY
À
Ault, le 7 septembre 2005
ANNEXES
La réunion d'hier soir à AMIENS, outre le fait qu'elle
a réuni peu de participants - certains se sont excusés, d'autres, pas - m'amène
à mettre fortement en question mon engagement dans une aventure
intellectuelle que j'ai initiée et que je considère toujours comme utile
dans les temps actuels.
Cependant la violente mise en cause de Jean-Marie Lhôte
par Claude Duval, au sujet d'un texte rédigé par notre secrétaire et mis en
ligne par mes soins dans les "Libres paroles" de la page d'accueil
de notre site, m'obligent à m'exprimer en pleine nuit sur quelques points
capitaux.
Tout d'abord, voici les phrases incriminées :
"Dans les deux cas, le gouvernement français a choisi
de ne pas s’impliquer dans un conflit extérieur ; en Espagne hier,
en Irak aujourd’hui. Est-ce de bonne augure ?
La dictature fasciste et l’intégrisme islamique ne sont pas sans
points communs dans leurs effets sur les populations."
Je ne suis globalement pas d'accord - et je le lui ai
dit - avec le fond du texte de Jean-Marie Lhôte qui développe une
comparaison entre la crise de l'avant-guerre de 1940 et la situation
actuelle notamment après la victoire du NON - et pour laquelle je me
suis battu pendant trois mois.
Il me paraissait cependant justifié que s'exprimât
ici une autre orientation que celle émise par Michel Onfray dans
"l'Europe des crétins", texte pamphlétaire repris dans la même
page.
Il semblerait d'ailleurs que je sois le seul
vraiment proche des idées défendues par Michel Onfray bien que tous
aient ratifié notre filiation avec l'U.P. de Caen...
Non pas que toutes les idées se valent : je dis qu'en
l'occurrence : Onfray a raison et Jean-Marie Lhôte a tort. Et le texte de
Jean-Marie n'avait aucune chance de passer dans ma revue Le Poil
dans la Main où je suis seul maître à bord, y défendant
des positions radicalement antilibérales, antiaméricaines et antimédiatiques,
volontiers libertaires et libertines.
Or, le président de l'UP que je suis ne peut évidemment
pas avoir la même intransigeance. Pourquoi ?
D'abord parce qu'au sein de notre groupe, la question
a été très clairement posée par Jean-Michel Eloy sous cette forme, au
printemps dernier : "Peut-on coopter quelqu'un qui s'apprêterait à
voter OUI au prochain référendum ?"
A quoi je répondis - avec Claude Duval d'ailleurs :
"Bien sûr. Simplement lors d'un débat institutionnel (au sein de
l'association), je combattrai ses arguments avec vigueur. Mais il ne peut être
question de censure ou d'exclusion sur ce genre de question."
Depuis des décennies, j'écoute avec patience et
souvent intérêt, Claude Duval développer sa lecture des évangiles. Il se
trouve que, athée pratiquant, je me fous définitivement des religions, de
la métaphysique et de Dieu qui est pour moi une hypothèse sans intérêt.
J'agis donc par amitié et par courtoisie...
Parce que nous sommes irrémédiablement mortels... et
pour toujours.
Au sein de notre association, nous sommes censés - et
j'en suis le garant - respecter l'esprit de nos statuts et de nos principes.
Je n'aime pas le mot "tolérance". Clémenceau disait : "La
tolérance, il y a des maisons pour ça." Mais je ne puis non plus
accepter le "bordel", pour demeurer dans ce registre...
Il existe un ordre du jour. Qu'on s'y tienne. D'autre
part, on peut avoir des convictions fortes et rester cependant courtois. Ou
alors, il n'y a pas de débat, de démocratie possible. Encore une
fois, je puis être injurieux dans ma propre revue et je ne m'en prive pas.
Mais je choisis mes cibles. Ainsi j'ai écrit deux pages d'insultes à
Charles Baur, président du Conseil régional, lorsqu'il fut élu avec les
voix du Front national.
Or nous sommes ici dans le cadre républicain de
la loi de 1901. On s'y soumet ou on se démet. Claude Grimaud, pour des
raisons qui lui appartiennent, a démissionné. Je le déplore d'autant plus
qu'il n'a pas exprimé ses réticences dans le cadre des réunions que nous
avions eues.
Il ne faut pas se tromper d'ennemis politiques. Je
considère Jean-Marie Lhôte comme un ami. C'est d'ailleurs valable pour
tous les membres passés et présents de l'association. Cela pose problème
d'ailleurs car cette UP naissante est une conjonction de cercles de mes
amis. Et chacun sait que nos amis ne sont pas nécessairement amis
entre eux... C'est pourquoi je souhaite une ouverture plus grande de notre
groupe.
Comment faire cohabiter des tempéraments, des
individualités fort dissemblables sinon par le respect des règles de bonne
conduite républicaine sous-tendues par nos statuts et nos principes ? Chez
moi, je suis un anarchiste libertaire et j'aspire à la Révolution. Ici,
investi d'une fonction que m'ont conférée les membres constituants, je
suis un républicain scrupuleux.
Est-ce à d'anciens instituteurs militants de l'Ecole
Moderne de Célestin Freinet que je dois rappeler les principes de la pédagogie
institutionnelle et coopérative ? Il ne s'agit de rien d'autre...
Mon très efficace ami Pierre Guyard - avec qui je me
suis naguère fâché sur ces mêmes principes de respect de la démocratie
interne - le sait mieux que personne : j'ai toujours une lettre de démission
prête dans la poche.
J'ai failli vous l'adresser cette nuit.
Tout à l'heure, je rédigerai le compte-rendu
officiel de notre réunion d'hier en souhaitant confier bientôt cette tâche
à notre secrétaire Jean-Marie Lhôte qui devrait en être réglementairement
le rédacteur.
SALUT ET FRATERNITE
Michel
DEBRAY
___
NOUVELLES
DE LA GAULE BELGIQUE
-
mails reçu et renvoyés à tous par Michel DEBRAY -
CChez
les Ambiens :
Jean-Marie Lhôte à Michel Debray
"Cher
Président
Merci
d’ajouter à ton compte-rendu de la nuit.
P.S.
« Ce matin 7 septembre 05 à 9h. Jean-Marie Lhôte m’a transmis sa démission
de son poste de secrétaire. »
Félicitations
pour ton compte rendu
Comme
je le disais hier soir en partant : s’il y a problème on se quitte.
C’est
mieux comme ça.
Tu
as d’ailleurs été un secrétaire excellent et je pense que les fonctions
de Président et de secrétaire peuvent se cumuler.
Cordialement
à toi
Jean-Marie"
=============
CChez
les Atrébates
: Jean-François Martel à Michel Debray - 10 h 05
"A Michel, copie à Claude Duval :
je n'ai pas bien compris ton mail, Michel, exceptée l'ambiance, qu'il
me semble (malheureusement) connaître et qui me ferait fuir... si
j'étais là. . Trouvé à 6h ce matin, je suis allé me recoucher ! Et
je
ne réagis que maintenant.
Michel, je comprends ta position institutionnelle, mais PAS DU TOUT TA
POSITION PERSO : CAR RIEN dans ton texte ne parle du FOND:
Je ne
comprends pas: Claude D. a mis en cause JM L'hôte, et alors? Il
n'aurait pas le droit ? Et d'abord, sur quelles positions ?
Pourquoi
? Rien... l'idée de ce que veut dire "mettre en cause"
quelqu'un, me
semble intéressante, mais alors précisons quelles sont les limites
inférieures et maximales, du débat entre "NOUS" ?
Cependant, tes références au départ de Claude Grimaud et à l'Evangile
SELON
Claude Duval, me font penser qu'il y a (encore !) un débat
sous le débat
!!!! Tu vas dire (procès d'intention de ma part ?) "quelle belle
découverte!" Certes, c'est banal, mais à mon (nôtre) âge, j'en ai
marre
: oui, il y a un débat sous le débat, mais essayons de débattre sur le
fond : où est le risque à le faire ? Nos positions économiques
(retraite ou salaire garanti) ? NON. Pas de risques. Les risques
institutionnels ? Hum... personne n'est en position d'exercer un
"pouvoir" officiel (je me trompe ?). Reste les risques à l'intérieur
du
microcosme : alors là, dégonflons la baudruche de notre pouvoir
associatif !!!!
DONC :
Quel est ce conflit insupportable entre Claude Duval et JM L'Hôte
????
JF - théâtre de l'Opprimé
avec ma sincère amitié
JF
(Tu peux diffuser où tu veux ce texte)
Chez les Atrébates
: Jean-François Martel à Michel Debray - 10 h 27
"Oui, oui, j'ai compris, il s'agissait de la mise ne comparaison de
la
non intervention (MILITAIRE, je souligne) de la France, en Espagne
contre le fascisme, (et en Irak , contre la dictature)
mais... je ne pense pas que ce soient les thèmes de fractures de l'U.P
de Picardie ?
Si ?
Si oui :
Alors faisons-en un thème de débat, en parlant des BUTS, des MOYENS,
des CONSEQUENCES, de la PREPARATION et des INVESTISSEMENTS NECESSAIRES :
Intervention MILITAIRE, ou intervention NON VIOLENTE, (plutôt que NON
intervention...
JF"
Y a-t-il encore
quelque Bellovaque, Calète, Suession ou Viromandien qui ait
quelque chose à déclarer avant Alésia ?
Michel,
Accepte ma démission de l'UPP et considère comme nul mon mail
technique
sur la trésorerie. Je crois qu'il vaut mieux que je laisse le champ
libre
aux élucubrations de Jean Marie Lhôte qui est pour moi très nettement
un
ennemi et de la pire espèce (comme Kouchner et un bon paquet de
socialistes). Je sais bien que tu ne penses pas comme lui, mais je
trouve
que ta vigilance a été surprise. En effet, une opposition à une
phrase
unique ( le reste n'étant pas de mon goût mais relevant de la libre
expression de sentiments sur une situation très complexe et par conséquent
sujet à discussion dans le temps...)aurait été plus facile et plus
efficace avant publication qu'après où les oppositions se
cristallisent
forcément beaucoup plus.
Je me contenterai, pour cette année du moins, du CNAM pour exposer mes
recherches sur plastique et environnement. Cela suffira à mes forces un
peu moins vives qu'autrefois.
Désolé.
Claude DUVAL.
Cher Michel,
je suis assez effondré par les événements récents. Je n'ai pas
suivi de près (ce en quoi j'ai sans doute tort) les péripéties
internes à l'association, mais je crois qu'il faut se demander
pourquoi nous sommes là. Nous n'avons pas eu beaucoup l'occasion d'en
parler, mais je considère l'Université Populaire non seulement comme
un moyen de démocratiser le savoir, mais aussi (surtout?) d'approcher
les enseignements d'une façon un peu différente. Il ne s'agit pas de
faire un simple cours de fac hors de la fac. Michel Onfray ne fait pas
une histoire de la philo telle qu'on la serine en fac. Ensuite, la
pertinence ou non de nos interventions peut et doit être remise en
cause. J'espère que j'aurai du répondant lors de ma première conférence.
Si on fonctionne entre nous comme les universitaires entre eux
(petites niches, mesquineries, conflits d'intérêt, invectives non
argumentées, anathèmes...) comment peut-on atteindre notre but?
La phrase de JM Lhôte qui a causé tant de remous me semble
discutable, certes. Mais quand c'est discutable, il faut en discuter
et pas simplement jeter des invectives. L'argument "c'est une
abomination, je ne veux même pas en entendre parler" n'est pas
un argument. Même si, sur le fond, je suis plus proche de Claude
Duval. Plus proche mais pas tout à fait d'accord: le principe de
non-ingérence a été invoqué dans les deux cas. C'est le même
principe, même s'il est invoqué une fois à tort et une fois à
raison. Discutons de la pertinence de ce principe, alors. Mais le fait
est que c'est au nom du même principe que la France n'est intervenue
dans aucun des deux cas. La comparaison trop rapide génère une
confusion, qui ne me semble pas intentionnelle.
Le plus frappant, c'est d'une part ce manque de dialogue entre nous,
ce refus de la discussion et de la contradiction, et d'autre part la méthode
que chacun utilise pour protester. Je suis le plus jeune (je crois),
mais j'ai déjà eu l'occasion d'en voir de belles. C'est peu étonnant
quand on voit mes opinions. Mais ces démissions en cascade...
Je comprends parfaitement les raisons de chacun (sauf Claude Grimaud,
mais mon propos d'ensemble reste le même). On ne peut pas accepter de
compromettre des principes qu'on tient comme fondamentaux. On ferme sa
gueule ou on démissionne quand on est ministre. Nous ne sommes pas
ministres, et je crois qu'entre les deux termes de cette
alternative il y en a un plus satisfaisant: on ouvre sa gueule. Nous
devrions fonder notre fonctionnement même sur la contradiction.
Pour prendre un exemple proche de moi: ma première intervention. Tu
dis te foutre de la religion en tant qu'athée forcené. Je suis aussi
athée forcené, mais je crois qu'on ne peut malheureusement pas se
foutre de la religion, qui gangraine les esprits et freine les progrès
de l'humanité. Je suis peut-être en retard, mais je pense que le cléricalisme
(les cléricalismes) sont encore l'Ennemi. Bref: j'espérais que
Claude Duval m'apporterait une contradiction informée, fondée sur
des arguments. Il y a de la pertinence dans son approche. Il faudra
faire sans lui, et je le regrette, de même que je regrette de devoir
faire sans JM Lhôte (avec qui, je le répète, je ne suis pas
d'accord).
Et voilà que toi aussi tu as envisagé la démission. Je comprends la
lassitude et le découragement. Mais il me semble que quand on
s'engage dans une entreprise comme la nôtre on doit assumer ses
opinions et ses choix. Les démissions récentes me déçoivent aussi
par leur forme. Il m'est arrivé de démissionner. Je l'ai fait de
vive voix (et par écrit, pour la forme), pour m'en expliquer. A mon
sens c'est un choix personnel qui sert AUSSI les autres. On ne prend
pas cette décision sur un coup de tête. C'est un peu facile: ça ne
marche pas comme je veux? J'arrête. Il faut certes du courage, mais où
est le panache? Ne cherche-t-on pas à donner à ce geste plus de
noblesse qu'il n'en a?
D'ailleurs l'engagement des uns et des autres me semble inégal. Je
suis très mal placé pour en parler puisque je n'ai pas réglé ma
cotisation (pour des raisons que j'ai exposées: le surendettement;
mais je le ferai dès que je le pourrai, et ce MÊME si je démissionne
un jour!). Mais j'ai fait mon possible pour venir aux réunions, malgré
les problèmes matériels. Et nous sommes bien peu nombreux à chaque
fois. Un engagement tiède, une démission facile... La motivation
doit nous tirer en avant et porter le projet.
Tout ça pour dire que, s'il le faut absolument, je suis d'accord pour
qu'on me donne une casquette: secrétaire (mais je suis un très
mauvais preneur de notes) ou trésorier (auquel cas je ne peux être
qu'un prête-nom: ma situation personnelle prouve à quel point je ne
sais pas gérer les finances). Je ne pense pas pouvoir remplir aucune
de ces fonctions avec brio, mais je suis prêt à essayer quand même.
Euh... je dis bien: en désespoir de cause. J'espère qu'il y aura
d'autres volontaires.
Pour terminer je suis ouvert à toutes les dates pour mon
intervention. Simplement je pense que la sortie de mon livre me
permettra d'être plus médiatisé dans quelques temps, donc d'attirer
plus de monde. Si ça se trouve, je me fourre le doigt dans l'oeil. En
tout cas je suis prêt, pour ma propre intervention et pour remplacer
le cas échéant (avec un sujet comparant histoire littéraire et
histoire politique des USA).
Salut et Fraternité
Jean-François MOPIN
***
UNIVERSITÉ POPULAIRE DE PICARDIE
« Pour une aventure du savoir »
Compte rendu de la réunion du mardi 28 juin
À 17 heures
Au MOULIN DE ST- LEU – Rue Vanmarcke- 80000 AMIENS
COMPTE RENDU
***
Présents : Claude GRIMAUD, Michel
DEBRAY, Jean-Marie LHÔTE, Claude DUVAL, Jean-Michel ELOY, Jean-François
MOPIN
Excusés : Olivier ENGELAERE empêché
en dernière minute, Pierre GUYARD empêché en dernière minute que Michel
DEBRAY a recontacté ensuite, Laurent DEVÎME Jean-Marie FRANÇOIS, Jean-Mary
THOMAS, Paule ORSONI de l’U.P.P. d’Arras qui souhaitait nous rencontrer
mais a dû subir un examen médical.
ACCUEIL
de Jean-François MOPIN de Mouy (Oise) qui avait exposé un travail sur l’évolution
de la vision de l’Antiquité au cours de l’histoire. Les coordonnées de
Jean-François MOPIN sont sur le site dans la partie MEMBRES.
L’U.P.P.
est assurée chez Yves BOINET assureur
MMA d’Ault pour 90 euros. Il fallait faire vite pour que Pierre GUYARD puisse
réserver la salle Dewailly.
Claude
GRIMAUD trésorier attend toujours l’insertion au JO pour pouvoir ouvrir un
compte CCP.
Jean-Marie
LHÔTE pense que Patrick LAFANI professeur de philosophie et Gille LAPREVÔTE spécialiste
du Cinéma, sont partant pour nous rejoindre. Il se charge de les faire passer
à l’acte.
Au
téléphone Pierre GUYARD souhaite que nous changions l’horaire : 17
heures c’est trop tôt et suggère par la suite, afin de tous nous réunir,
une réunion autour d’une table pas chère vers 20 h.
La
réflexion de la réunion ensuite porte essentiellement sur l’organisation du
1er trimestre de l’année 2005 – 2006 :
Il
n’y a pas que des questions organisationnelles qui nous agitent.
Les
2 phrases essentielles quant au fond de notre aventure sont les suivantes :
« Comme
notre pensée rationnelle imparfaite n’arrive pas à couvrir tous les champs
de la connaissance, nous sommes contraints de combler nos manques par de la pensée
magique et des opinions irrationnelles. » - Claude DUVAL
A
quoi Michel DEBRAY ajoute, comme Edgar MORIN :
«
Il nous faut reconnaître précisément dans l’élucidation du vécu au jour
le jour nos propres pensées magiques et nos propres interprétations du savoir. »
«
Le plus difficile c’est de déloger ce qu’on croit savoir pour intégrer de
nouveaux savoirs qui nous remettent en cause. » Jean-Michel ELOY.
Une
réflexion sur la présentation de notre projet met en évidence les mots et
concepts suivants : DROIT DE COMPRENDRE, AVENTURE DE LA CONNAISSANCE, ÉCHANGE,
GAI SCAVOIR, THÉLÈME AUJOURD’HUI,
Jean-Michel
ELOY souhaite que nous élaborions notre formule pédagogique. Claude DUVAL et
Michel DEBRAY lui répondent que cela ne peut se faire que dans l’action, dans
l’expérience.
Michel
DEBRAY demande que chacun réfléchisse à la formulation de l’information
externe concernant l’U.P.P. ainsi qu’à la formulation « porteuse »
des sujets traités.
DÉCISIONS :
Le
jour et l’heure choisis pour les interventions hebdomadaires de L’U.P.P. à
la salle Dewailly à Amiens sont le MARDI de 18 h 15 à 20 h 15.
Nous
avons 9 mardis pour le premier trimestre 2005-2006 commençant le 4 octobre
jusqu’au 3 décembre.
Ces
9 séances doivent être variées. Ouvrir sur des sujets attractifs. Insister
sur l’échange, la démocratie de la parole. Reprendre l’idée de collègue(s)
assistant à une séance qui n’est pas la leur mais où ils pourront
intervenir comme complice, faire valoir, relanceur de débat, ange tutélaire,
contradicteur, etc. (évidemment dans un esprit fraternel)
A
l’issue de l’année universitaire on peut concevoir une conférence sur les
conférences, critique, ouverte, contradictoire afin de faire un bilan pour la
suite.
En
cours d’année des fiches – tests pour le public lui seront distribuées
afin qu’il nous renvoie une critique, des questions, des demandes.
Les
présents confient à Michel DEBRAY le soin de proposer à tous une grille de
programme 2005-2006 compte-tenu de ce qui a déjà été exprimé ce jour.
***
Je
propose :
Mardi
27 septembre 2005, à la Salle
Dewailly à Amiens SÉANCE INAUGURALE : ouverture de la
saison UPP avec une séance publique – conférence de presse
- présentation du PROGRAMME et des intervenants et réponses aux
demandes du public.
Le
premier mardi de rentrée de janvier 2006 peut être consacré à une réunion
bilan avec tous les intervenants pour affiner notre démarche pour les 2
trimestres suivants.
PROPOSITION
DE PROGRAMMATION
Que
chacun de nous valide ou invalide ces dates, cet ordre de passage.
Les
propositions sont en rouge et seront en noir au fur et à mesure de leur
validation.
Attention,
le remplaçant doit être capable de jouer son rôle au pied levé avec le sujet
de son choix, de préférence non déjà programmé afin de ne pas avoir à
refaire tout ou partie de la programmation.
UNIVERSITE
POPULAIRE DE PICARDIE - PROGRAMME 2005-2006 |
PREMIER TRIMESTRE : de septembre à novembre |
|
|
|
|
|
mis à jour 01/07/05 |
|
|
|
Date |
Lieu |
INTERVENANT |
Assistants |
Remplaçant |
TITRE |
Besoins |
Remarques |
27/09/05 18à20heures |
AMIENS
Dewailly |
TOUS |
|
|
Présentation -
conférence de presse |
|
|
04/10/05 18à20heures |
AMIENS
Dewailly |
Jean-Marie LHÔTE |
Michel Debray |
Olivier Engelaere |
HISTOIRE DES JEUX
DE SOCIÉTÉ |
|
|
11/10/05 18à20heures |
AMIENS
Dewailly |
Pierre GUYARD |
Claude Grimaud |
Michel Debray |
LA COMMUNE, une idée
ancienne |
|
|
18/10/05 18à20heures |
AMIENS
Dewailly |
Laurent DEVÎME |
Olivier Engelaere |
Claude Duval |
ORALITÉ PICARDE |
|
|
25/10/05 18à20heures |
AMIENS
Dewailly |
Michel DEBRAY |
Claude Duval |
Jean-François
Mopin |
100 PRINCIPES POUR
L'ÉCOLE |
|
|
08/11/05 18à20heures |
AMIENS
Dewailly |
Jean-Marie FRANÇOIS |
Laurent Devîme |
Olivier Engelaere |
DÉCOUVERTE DE LA
LITTÉRATURE PICARDE |
|
|
15/11/05 18à20heures |
AMIENS
Dewailly |
Jean-Michel ELOY |
Michel Debray |
Pierre Guyard |
LANGUES et SOCIÉTÉS |
|
|
22/11/05 18à20heures |
AMIENS
Dewailly |
Olivier ENGELAERE |
Laurent Devîme |
Jean-Marie François |
Histoire du
mouvement culturel picard |
|
|
29/11/05 18à20heures |
AMIENS
Dewailly |
Claude GRIMAUD et
Ali MEDMOUN |
Claude Duval |
Jean-Marie Lhôte |
ASTRONOMIE : se
repérer |
|
|
06/12/05 18à20heures |
AMIENS
Dewailly |
Jean-François
MOPIN |
Jean-Marie LHÔTE |
Laurent Devîme |
PÉPLUM et
ANTIQUITÉ |
|
|
|
13.12.05 18à20heures |
AMIENS
Dewailly |
Claude DUVAL |
Michel Debray |
Claude Grimaud |
MATIÈRES
PLASTIQUES et ENVIRONNEMENT |
|
|
tableau
mis à jour le 1er juillet 2005
Les
comptes-rendus, les coordonnées de chacun sont disponibles sur :
http://unipop.pic.free.fr/
Est-ce
qu’une réunion au MOULIN DE SAINT-LEU,
rue
Vanmarcke, à AMIENS est possible le MARDI 6 SEPTEMBRE 2005
à
20 heures ?
Afin
d’éviter les kilomètres, nous pouvons convenir de nous retrouver sur MSN
quand il y a urgence. Il suffit d’ouvrir un compte. C’est gratuit.
Rédigé
par Michel DEBRAY
À
Ault, le 30 juin 2005
***
UNIVERSITÉ POPULAIRE DE PICARDIE
« Pour une aventure du savoir »
Compte rendu de la réunion du mardi
31 mai
À 17 heures
Au MOULIN DE ST- LEU – Rue
Vanmarcke- 80000 AMIENS
COMPTE RENDU
***
Présents : Danielle
DEBRAY, Claude GRIMAUD, Michel DEBRAY,
Jean-Marie LHÔTE
Excusés :
Olivier ENGELAERE empêché en dernière, Pierre GUYARD empêché en dernière
minute que Michel DEBRAY a rencontré ensuite, Claude DUVAL, Jean-Marie FRANÇOIS,
Jean-Mary THOMAS
Étant
donné le nombre de présent, cette réunion a juste été l’occasion de faire
le point.
Juste avant 17 h, Olivier ENGELAERE téléphone
pour indiquer qu’il ne pourra être présent mais signale que sa conférence
HISTOIRE DU MOUVEMENT PICARDISANT est prête et qu’il peut d’ores et déjà
commencer lors de la rentrée et peut-être même avant dans un lieu autre
qu’Amiens.
Reçu ce mail posté le jour même par
Jean-François MOPIN membre des Écrivains de Picardie au même titre que Roger
WALLET et Jean-François DANQUIN tous trois sollicités par Michel DEBRAY
et connus de Jean-Marie LHÔTE :
« Merci de cette réponse
rapide et complète. J'aurais aimé intervenir mais je ne pourrai pas être là
ce soir, et je pense de toute façon que je n'aurai pas le temps d'être
"opérationnel" à la rentrée. Mon thème serait "L'Antiquité
en toc", c'est à dire une analyse de la façon dont notre vision de
l'Histoire ancienne a été faussée au profit d'une récupération chrétienne.
A priori trois interventions de deux heures. Mais de toute façon rien n'est prêt.
En revanche l'an prochain j'aurai un plan plus précis. Je ne vous perds pas de
vue, donc!
Cordialement »
Il va de
soi que les présents trouvent le sujet très intéressant et souhaitent donc
vivement que Jean-François MOPIN adhère à l’U.P.P. (ainsi que Roger WALLET
et Jean-François DANQUIN) et qu’il présente au moins son projet lors d’une
séance pédagogique lors du 1er trimestre de l’année 2005-2006.
Ces
invitations à l’adhésion sont soumises aux autres membres du C.A. qui
voudront bien faire part rapidement de leur désaccord au président, s’il y a
lieu.
En cas
d’accord, les sus-nommés voudront bien adresser leurs coordonnées au président.
Claude
GRIMAUD, trésorier, fait par des difficultés à déposer les statuts d’une
association à la préfecture. Les statuts sont enfin déposés. Mais nous
n’avons pas de récépissé sans lequel il est impossible d’ouvrir un compte
postal et sans lequel il est difficile de proposer une option sur la Salle
Dewoilly. Il y a donc urgence.
Pierre
GUYARD, rencontré vers 20 heures
se charge de cette demande auprès de la Municipalité d’Amiens.
Le jour de réservation
choisi est le mardi de 18 à 20 heures, chaque semaine de septembre 2005 à juin
2006.
Les autres
lieux possibles sont : la Bibliothèque municipale d’Ault (Correspondant :
Michel DEBRAY), la Maison pour tous d’Abbeville (Correspondant :
Jean-Marie François), le café L’Ecume des jours de Beauvais que Claude
GRIMAUD se charge de contacter.
Si vous
souhaitez intervenir pour un galop d’essai avant la rentrée, contactez les
correspondants.
Est-il
possible de Jean-Michel ELOY contacte pour adhésion le pédiatre et le
sociologue dont il nous a parlé le 5 avril dernier ?
Il
faudrait que la programmation compète soit disponible fin juin.
Les
comptes-rendus, les coordonnées de chacun sont disponibles sur :
http://unipop.pic.free.fr/
Est-ce
qu’une réunion au MOULIN DE SAINT-LEU,
rue
Vanmarcke, à AMIENS est possible le MARDI 28 MAI 2005
à
17 heures ?
Afin
d’éviter les kilomètres, nous pouvons convenir de nous retrouver sur MSN
quand il y a urgence.Il suffit d’ouvrir un compte. C’est gratuit.
Rédigé
par Michel DEBRAY
À
Ault, le 1er juin 2005
***
UNIVERSITÉ POPULAIRE DE PICARDIE
« Pour une aventure du savoir »
CA constituant du 12 avril 2005
PROGRAMMATION
1
Au MOULIN DE ST- LEU – Rue Vanmarcke- 80000 AMIENS
COMPTE
RENDU
***
Présents : Danielle DEBRAY, Edwige
GRIMAUD, Claude GRIMAUD, Michel DEBRAY,
Jean-Marie FRANÇOIS, Jean-Marie LHÔTE, Claude DUVAL, Jean-Michel ELOY
Excusés : Jean-Mary THOMAS, Olivier
ENGELAERE, Laurent DEVÎME, Pierre GUYARD empêché en dernière minute.
Michel
DEBRAY rappelle l’ordre du jour.
L’U.P.P.
est hébergée par Léo Lagrange Picardie, 24 rue Jean Jaurès à Amiens. M.
DEBRAY remet l’accord officiel de Léo Légrange à Claude GRIMAUD (trésorier)
pour déclaration en préfecture. Aussitôt que nous aurons le récipissé préfectoral,
l’U.P.P. pourra postuler pour la salle Dewailly, (Pierre GUYARTD s’en est
assuré) à disposition des associations d’Amiens Métropole. Cela conditionne
évidemment le choix des journées d’intervention de l’U.P.P. Un jour stable
serait idéal. Le choix du C.A. se porte sur l’horaire 18 h – 20 h.
A
la demande de Claude DUVAL, certains points des statuts sont revus.
Voir
document mis à jour.
Il
s’agit de mesures de cohérence technique et démocratique d’une part et de
prévention contre l’entrisme et le noyautage d’autre part. A l’issue
d’un débat de fond, les statuts sont amendés dans ce sens.
Jean-Michel
ELOY : quid des intervenants venant en équipe ? Réponse :
s’ils sont en équipe institutionnelle, c’est le responsable ou un délégué
de l’institution qui est, es-qualité, membre du C.A. de l’U.P.P
Claude
DUVAL souhaite qu’un bilan pédagogique soit fait en fin d’année
universitaire. Cela est admis par tous.
Il
s’agit de voir maintenant la programmation pour la rentrée de septembre 2005.
C’est
l’occasion de préciser les intentions de chacun.
Michel
DEBRAY rappelle que nous avons 10 intervenants potentiels :
1
- Claude DUVAL - Thème : Matières plastiques et environnement - 2 fois 1 h 30
par lieu envisagé
2 - Jean-Marie LHÔTE - Histoire des jeux de société - 1 ou 2 interventions
dans l'année
3 - Laurent DEVÎME - L'oralité picarde (langue et imaginaire)
- Le conte et le kamishibi (théâtre d'images japonais) - 1 fois par thème
4 - Michel DEBRAY - 100 principes pour l'école - 4 ou 5 sessions
- Problématiques de l’art graphique et plastique
5 - Jean-Marie FRANÇOIS - Lectures -découvertes de la littérature picarde
- Soirée-veillée Contes picards (fantastique, personnages légendaires)
6
- Jean-Michel ÉLOY – Naissance des langues
La politique et les langues
7
- Olivier ENGELAERE - Essai de définition d'un territoire picard en Picardie
Aperçus
de l'histoire de la littérature en langue picarde
Les
mouvements régionalistes en France et en Europe
Multiculturalité
et mondialisation des échanges : un paradoxe pas si paradoxal
L'histoire du mouvement culturel picard
8
- Pierre GUYARD -
La Commune, une idée qui vient de très loin… et qui peut aller très loin :
4
séquences :
ses
origines, son histoire et son organisation
ses
fonctions et évolutions au cours du XXème siècle
le
développement de l’intercommunalité, de la gestion au développement
une
fonction communale à réinventer.
9 -
Claude GRIMAUD et Ali MEDMOUD - Initiation à l'astronomie
10
- Jean-Mary THOMAS photographie ?
Jean-Michel ELOY souhaite une charte pédagogique propre à
l’U.P.P. Comment faire passer, vulgariser, sans pédantisme et sans
simplisme ? Chacun exprime sa façon de voir les choses dont il ressort une
grande diversité d’approches, ce qui est positif. Claude GRIMAUD et Claude
DUVAL ont une expérience de terrain dans des sciences dures qui exigent des pré-requis
solides. Les sciences sociales sont plus sujettes à la contestation. Certains
ont une expérience plus histrionique, une expérience de scène. Michel DEBRAY
pense que nous apprendrons en faisant, que l’esprit coopératif de l’équipe
devrait infléchir les choses comme le mélange de géomètres et de
saltimbanques au sein même de l’équipe. L’année 2005 sera une année
test.
Jean-Michel ELOY ajoute que 2 personnes sont intéressées
pour intervenir : le chef du service de pédiatrie de l’Hôpital d’Amiens
et un sociologue qui a travaillé sur le devenir des salariés de la Clara,
ancienne coopérative laitière amiénoise.
Commençons par Amiens, noyau dur où toutes les
interventions auront lieu sans exceptions et dans un ordre à définir qui sera
de l’ordre de l’accroche, de la difficulté des thèmes ou de leur aspect
polémique. Ce sera à nous d’élaborer d’ici juin un programme intelligent,
attractif et varié. Nous avons la matière. Prolongeons ailleurs certaines
questions à approfondir si cela est nécessaire ou demandé. Essayons de
construire des passerelles entre les différents thèmes, sans artifice.
Jean-Marie
LHOTE et Claude GRIMAUD pose la question de la publicité.
Michel DEBRAY propose une conférence de presse (radios, télés, presse)
à la rentrée et/ou avant l’été afin de présenter le programme, des
insertions de la programmation, répétées dans le Courrier picard, le JDA,
Agir, les journaux hebdos des départements concernés. Chacun devant être le
propagandiste de l’U.P.P. dans son propre réseau de relations
Rappel de l’adresse du site, pour l’instant très expérimental,
à l’image de nos avancées.
Choix
de RENCONTRES AU TOUR DE… plutôt que conférences, cours, etc.
http://unipop.pic.free.fr/
Il faut que la programmation compète soit disponible fin
juin.
Est-ce
qu’une réunion au MOULIN DE SAINT-LEU , proche de la place du Don, à
AMIENS est possible le MARDI 31 MAI 2005 ?
Je
fais passer ces documents aux intervenants et membres. Essayez de compléter les
renseignements – utiles pour la Préfecture (Laurent DEVÎME, s’il te plaît
). Merci.
Rédigé
par Michel DEBRAY
À
Ault, le 13 avril 2005
***
UNIVERSITÉ POPULAIRE DE PICARDIE
”Pour une aventure du savoir”
Réunion constituante du 22 février
2005
ELECTION
Local des CEMEA 41 rue Laurendeau -
80000 AMIENS
COMPTE
RENDU
***
Présents : Danielle
DEBRAY, Edwige GRIMAUD, Claude GRIMAUD, Olivier ENGELAERE, Michel
DEBRAY, Jean-Marie FRANÇOIS, Jean-Marie LHÔTE, Pierre GUYARD, Claude
DUVAL
Excusés :
Jean-Mary THOMAS
Danielle
et Michel DEBRAY sont arrivés en retard pour des raisons familiales de dernière
minute et prient les présents de les excuser.
Michel
DEBRAY rappelle que la publicité de l’A.G. constituante du 26 octobre 2004,
annoncée par voie de presse sur toute la Picardie et une émission sur
France-Bleu Picardie, a été réglementaire. Depuis, de nombreuses circulaires
et débats internes ont été diffusés par courriels et courriers.
Michel
DEBRAY rappelle que nous avons 9 intervenants potentiels :
1
- Claude DUVAL - Thème : Matières plastiques et environnement - 2 fois 1 h 30
par lieu envisagé
2 - Jean-Marie LHÔTE - Histoire des jeux de société - 1 ou 2 interventions
dans l'année
3 - Laurent DEVÎME - L'oralité picarde (langue et imaginaire)
- Le conte et le kamishibi (théâtre d'images japonais) - 1 fois
4 - Michel DEBRAY - 100 principes pour l'école - 4 ou 5 sessions
- Réflexions critiques sur la mondialisation
5 - Jean-Marie FRANÇOIS - Lectures -découvertes de la littérature picarde
- Conférence sur le théâtre picard
- Le personnage de Jacques Croédur
- Soirée-veillée Contes picards (fantastique, personnages légendaires)
6
- Jean-Michel ÉLOY - je ne sais quoi indiquer comme sujets à traiter : cela
pourrait être
- "Le monde des langues", ou "Les langues et les sociétés",
ou "La politique et les langues" (ou les 3)
- "Le picard" (ou toute autre rédaction de ce titre)
formule : conférence-débat mais avec le débat au début ET à la fin
7
- Olivier ENGELAERE - Essai de définition d'un territoire picard en Picardie
Aperçus
de l'histoire de la littérature en langue picarde
Les
mouvements régionalistes en France et en Europe
Multiculturalité
et mondialisation des échanges : un paradoxe pas si paradoxal
L'histoire du mouvement culturel picard
8
- Pierre GUYARD - La Commune,
une idée qui vient de très loin… et qui peut aller très loin :
4
séquences :
ses
origines, son histoire et son organisation
ses
fonctions et évolutions au cours du XXème siècle
le
développement de l’intercommunalité, de la gestion au développement
une
fonction communale à réinventer.
9 -
Claude GRIMAUD et Ali MEDMOUD - Initiation à l'astronomie
Jean-Mary
THOMAS a indiqué qu’il serait intéressé par les travaux de l’Université
Populaire
Michel DEBRAY rappelle que l’U.P.
d’Arras fonctionne aux dernières nouvelles avec 4 intervenants. Il constate
que les intervenants sont majoritairement issus du mouvement picardisant. Comme
quoi, la culture locale renvoie à l’universel.
Il pose les 2 questions prioritaires :
Faisons-nous exister concrètement l’U.P.
de Picardie ?
Si oui, quel statut associatif et quelle
organisation de programme ?
La discussion s’engage après que
les présents aient approuvé l’idée de passer aux actes.
La décentralisation des animations (conférences, cours et autres
prestations) est un de nos principes. Cependant, il faut que la totalité des
animations se situe dans un lieu central : AMIENS. Où, et quel siège
social ? (Claude DUVAL)
L’U.P.P. pourrait être domiciliée
à l’Hôtel de Ville ou plutôt à l’OCRP (Office cultuel régional de
Picardie). Pierre GUYARD se charge de voir cette question avec Maurice VATIN, président
de l’OCRP et de résoudre le problème de la salle (vraisemblablement Dewailly).
Michel DEBRAY rappelle que le principe
initial consistait d’abord à proposer nos services à des associations sur le
territoire picard. Il est indispensable de respecter cette clause.
D’ores et déjà, en attendant la
mise en œuvre du programme nous pouvons faire un galop d’essai dans certains
lieu. Il a l’aval du maire d’Ault pour y organiser des animations.
Jean-Marie FRANÇOIS cite la Maison
pour tous d’Abbeville. Chacun doit réfléchir à des points de chute intéressants
par la qualité des réseaux qu’ils supposent. Il n’y aura pas de difficulté
dans la Somme et l’Oise mais on peut déplorer l’absence de l’Aisne.
Olivier ENGELAERE pense qu’il
peut contacter Jean-Louis TÊTARD afin de trouver un tel point de chute.
Claude GRIMAUD, Edwige GRIMAUD et Dany
DEBRAY posent la question de la gratuité. La gratuité au public est dans les
principes fondateurs. Cependant il y a des frais (notamment de déplacement, de
diffusion et d’information). Outre les demandes de subventions destinées à
financer un investissement basique : ordinateur portable + vidéo-projecteur,
l’U.P.P. peut demander une somme minime aux associations invitantes : 50
euros par intervention. Cette
participation sera remodulée au bout d’un an d’existence et après bilan.
La diffusion de nos écrits doit
privilégier le CD et la présence sur le site Internet dont la structure
existe.
http://unipop.pic.free.fr/
Claude DUVAL propose que d’ici début
mai, pour la rentrée de septembre 2005, nous élaborions le programme avec le
titre, le contenu et le nom des intervenants. Adopté.
Sur la question des statuts qui ont déjà
été largement diffusés à toutes les personnes intéressées, les décisions
sont les suivantes :
Sont membres de droit du conseil
d’administration les intervenants. Ils le sont pour un an renouvelable tant
qu’ils interviennent. Ils peuvent cependant demeurer membres de
l’association.
Le montant de la cotisation annuelle
est fixé à 10 euros.
A l’issue de cette réunion
constituante, le bureau est élu :
Michel DEBRAY – président
Jean-Marie LHÔTE – secrétaire
Claude GRIMAUD – trésorier
Michel DEBRAY remercie les présents
pour leur confiance.
Est-ce
qu’une réunion au local des CEMEA 41 rue Laurendeau à AMIENS est possible le
MARDI 5 AVRIL 2005 ?
Chacun
est invité à amender ce CR et le projet de statuts.
Je
fais passer ces documents aux intervenants et membres. Essayez de compléter les
renseignements – utiles pour la Préfecture. Merci.
***
UNIVERSITÉ
POPULAIRE DE PICARDIE
”Pour
une aventure du savoir”
Réunion
constituante du samedi 16 octobre 2004
Local
des CEMEA 41 rue Laurendeau - 80000 AMIENS
COMPTE
RENDU
CONSTITUTION
N.B
- J’ai ajouté à ce compte-rendu, en incise, les différents attendus du
projet de l’U.P. de Caen pour signifier qu’ils correspondent exactement à
la problèmatique de notre réunion.
***
Présents
: Danielle DEBRAY, Claude GRIMAUD, Ali MEDMOUN, Thierry BONTÉ, Jean-Michel ELOY,
Olivier ENGELAERE, David LEFÈVRE, Michel DEBRAY,
Jean-Marie THOMAS, Patrick LAFANI (venu par le truchement de Pierre IVART).
Pierre
GUYARD aurait dû être là mais il a eu un empêchement de derrière minute.
Claude
GRIMAUD, malade, a oublié la date.
***
M.
DEBRAY présente les noms des personnes qui ont donné une réponse positive au
projet, mais, précise Jean-Michel ELOY, tous ne se sont pas engagés à
participer activement. C’est son cas t il n’est pas le seul.
Roger
WALLET, directeur CDDP de Beauvais - Pierre IVART, écrivain - Jacques
FAUQUEMBERGUE, partant pour participer, Philippe BOULFROY - Jean-Marie FRANÇOIS,
prof, picardisant - Laurent DEVÎME, artiste, intervenant possible - Jean-François
MARTEL, Théâtre de l’Opprimé, basé sur Lille - Jean-Pierre SEMBLAT,
conteur - Jean-Marie LHOTE, ancien directeur de la Maison de la Culture
d’Amiens, écrivain, essayiste - Jean-Pierre APPARU, journaliste, intervenant
possible.
M.D.
lit le mail d’Anne-Marie MANGIN, daté de la veille :
” La réponse aurait du être oui ; j'étais à Orléans et je ne
suis pas encore en mesure de trouver toujours des hôtels où on peut brancher
son modem.
Tu liras sûrement ceci après coup, je ne suis pas sûre de pouvoir venir
demain, et crois moi si tu veux pendant tout un temps j'étais soulagée de ne
pas pouvoir faire ceci ou cela, mais cette période est terminée et je suis
furieuse!
Tu peux faire passer mon point de vue demain, si tu veux.
Je veux enseigner dans cette UP, je viens d'écouter, comme toi peut-être, l'émission
d'Inter”
Mail précédent :” Comme toujours je lis les échanges sur le
projet en lecture rapide, et pour l'instant je ne m'investis pas dans une
réflexion approfondie, mais je pense sous forme de petites vignettes.
Celle du jour : je serais assez ok avec la réflexion de JM Eloy sur le
signifiant "populaire"; quant à "picard", tu sais ce que
j'en pense. Attention à ne pas servir la chapelle de ceux qui vous
catalogueront comme ringards, même si d'un point de vue politique, c'est toi
qui as raison sur la terminologie.”
Cela
permet immédiatement d’enchaîner sur la dénomination même du projet.
Patrick
LAFANI : Pourquoi populaire ? Est-ce que l’université normale ne le
serait pas ? Pourquoi laisser le savoir questionnant à une minorité ?
Danielle
DEBRAY : De la maternelle à la terminale, on ne laisse pas vraiment le temps
aux élèves de poser des questions. Il faut qu’ils soient passifs et voilà
qu’au bac on leur demande de philosopher, donc de poser enfin des questions.
Mais en ont-ils les moyens ?
M.D.:
Ce qui m’intéresse dans ce projet, c’est la micro-résistance aux micro-fâchismes
(pour moi, le fâchisme, c’est ce qui fâche Libé et le Monde) qui ont
remplacé insidieusement la vieille censure.
David
LEFÈVRE : Il y a une histoire des Universités populaires, de l’éducation
populaire qui remonte au début du XXe siècle. Cela consistait à apporter dans
les coins les plus reculés des savoirs, du genre Connaissance du monde ou ciné-clubs,
mais nous n’en sommes plus là car le savoir est censé parvenir à tous par
les divers médias.
RAPPEL DES ATTENDUS DU PROJET DE L’U.P. de Caen : La première
version de l'Université populaire date de la fin du XIXe siècle, à l'époque
de l'Affaire Dreyfus. Des professeurs, des intellectuels, des historiens, des écrivains,
des philosophes y proposaient des cours gratuits à destination de ce qu'il était
convenu alors d'appeler la classe ouvrière. La seconde version vise des
objectifs semblables bien qu'actualisés : démocratiser la culture et
dispenser gratuitement un savoir au plus grand nombre. La culture y est vécue
comme un auxiliaire de la construction de soi, non comme une occasion de
signature sociale.
M.D.
: Cette démarche émancipatrice avait du bon. Je regrette l’absence d’un
Jean Vilar, d’un Groupe Octobre aujourd’hui.
Jean-Michel
ELOY : Nous devons répondre à une demande pédagogique. Car il y a toujours
une curiosité. Dans l’histoire, il y avait rareté de l’information.
Aujourd’hui, il y a surabondance. Il nous faut donc trier. Je constate une
extinction de la curiosité à la fin de la 3ième chez les collégiens
qui en sixième étaient encore très curieux.
Où
sont les curiosités actuellement chez les gens ? Nous avons tous l’expérience
d’associations, d’organismes locaux qui trouvent cette curiosité et y répondent
intelligemment. On peut copier des formules existantes qui fonctionnent.
Je
pense que notre façon de procéder consisterait à faire une liste de sujets,
une palette de thèmes qu’on pourrait proposer à des structures existantes.
Avec bien sûr une charte de fond. L’U.P. constituerait donc un réservoir de
compétences, avec une bourse d’échange entre notre offre et les demandes des
structures existantes. Je sais que l’offre et la demande sont des concepts libéraux…
Je
pense à l’Association culturelle de Dury qui fait des choses intéressantes,
mais c’est vrai qu’il n’y a pas de dimension critique.
Olivier
ENGELAERE : Oui, mais ce type d’action n’arrive pas à perdurer. Il y a une
usure.
M.D.
: C’est une question d’échelle. On tourne en rond car on n’intègre pas
assez de nouvelles personnes. Nous, nous avons une ambition régionale. Cela
change tout.
RAPPEL : Le désir de savoir est considérable : les débats, les
forums, les rencontres, les séminaires, les universités d’été, les succès
de librairie des classiques latins ou des essais, la multiplication des
collections d’idées chez les éditeurs, tout témoigne d’une authentique et
pressante demande. L’offre oscille entre l’élitisme de l’université et
l’improvisation des cafés philo, l’une reproduisant le système social et sélectionnant
ceux auxquels elle réserve les places dans le système, l'autre réduisant
souvent la pratique philosophique à la seule conversation.
M.D.
: L’offre et la demande ne me dérangent pas. Il faut arrêter avec le tabou
des mots et de leurs connotations finalement très médiatiques. Je revendique
l’emploi de tous les mots, dans leurs acceptions classiques, celles du
dictionnaire. Mais la demande, il faut la susciter. On ne peut nier
l’importance d’opérations médiatiques comme la Nuit des Etoiles, la Nuit
de la Musique ou la Nuit Blanche à Paris. On ne peut pas attendre passivement
que les structures viennent nous solliciter. Nous devons faire nos preuves et
proposer.
Claude
GRIMAUD : Avant de proposer des cycles, il faut susciter des demandes, répondre
aux besoins. Avec l’association REPÈRES, nous répondons à des demandes de
savoir scientifiques - à 80 % sur l’astronomie. Effectivement, nous devons
nous organiser. Mais pratiquement, par exemple, il faut un minimum de moyens. Un
vidéo-projecteur et un ordinateur portable me semblent indispensables.
M.D.
: Quand on voit comment Claude et Ali peuvent intéresser 150 ou 200
personnes lors de la Nuit des Étoiles, on voit parfaitement que la curiosité
du public n’est pas éteinte.
C.G
: Et vers 23 heures, il y a forcément la question de l’origine de l’univers
et là, on est quasiment dans la métaphysique. Et les gens posent des questions
qui nous obligent à être plus fins, plus précis, chaque fois. De plus, en intégrant
par hasard, comme cet été, un autre intervenant, Claude DUVAL, ingénieur
chimiste, nous avons pu confronter nos connaissances réciproques et répondre
ensemble, mieux, aux questions des gens.
M.D.:
Quelque soit le thème, il arrive forcément un moment où, en tirant sur un
fil, on va tomber sur les questions fondamentales, les questions philosophiques.
Jean-Mary
THOMAS : Ayant travaillé dans le marketing, je sais qu’il faut toucher les
gens par des formules simples, imagées. Le titre Université populaire
peut être une barrière linguistique. Le mot université a quelque chose
d’austère, d’élitiste. Et populaire renvoie à d’autres réalités.
M.D.
: Oui mais encore une fois, faut-il se laisser déposséder du vocabulaire ?
L’université, l’universel, c’est magnifique. Comme dit ONFRAY, désormais
si on veut faire dans le populaire on est taxé de populisme, de démagogie.
Cela suffit. Il faut cesser de se laisser déposséder des mots, comme la droite
et l’extrême-droite nous ont volé la Marseillaise. Est-ce que je dois
laisser le mot populaire se laisser polluer par le fait qu’il y a eu
des démocraties populaires qui n’avaient de démocratique que le nom ? Il
faut retrouver l’intelligence des mots anciens, comme disait Ferré.
D.L.
: Qu’en est-il de la gratuité, de la certification ?
M.D.
: Je renvoie aux principes de l’U.P. de Caen.
RAPPEL : La gratuité est
le principe de base : pas d'âge requis, ni de titres ou de niveaux demandés,
pas d'inscriptions ni de contrôle des connaissances, pas d'examens, ni de diplômes
délivrés
J.M.E.
: Ce qui distingue une "Université "normale", c'est la
garantie de son recrutement, c'est la sélection des enseignants-chercheurs, sur
des critères scientifiques, par des commissions composées elles-mêmes
(exclusivement) d'enseignants-chercheurs. Bien sûr, cette institution comme
toute autre n'est pas neutre, elle travaille au renouvellement et à la pérennisation
de l'institution elle-même et de sa fonction politique et sociale. Se pose pour
nous la question du recrutement des intervenants. Il faut quelques options
claires de principe. Je dirais : HUMANISME, ESPRIT CRITIQUE et RÉSISTANCE, sur
la base de CONNAISSANCES avérées. (modifié après première lecture par J.M.E)
Mais
je vois notre U.P. comme un réseau d’échange de savoirs plus qu’un
dispensateur de cours et de cycles traditionnels. Il faut répondre à une
demande existante et former une démarche pédagogique commune.
Thierry
BONTÉ : Je ne suis pas d’accord avec les réseaux d’échange de savoirs. Je
ne suis pas dans un forum d’échanges. J’ai différentes curiosités. Mais
je n’ai que des savoirs pragmatiques. Car il n’y a pas grand-chose à échanger.
Il n’y a pas eu un âge d’or de l’éducation populaire. A l’époque, il
s’agissait simplement de réintégrer un savoir perdu pendant la scolarité et
les aléas de la vie.
O.E.
: Pour ce que j’en sais, les réseaux d’échanges de savoir ne fonctionnent
pas.
PL
: Je crois au côté populaire. Comment faire pour que la personne perçoive
autrement que théoriquement les limites de son savoir ? Il faut aussi envisager
une érudition fraternelle. Et je crois que ce n’est pas au centre du savoir
qu’il faut agir, c’est à sa marge. C’est là que se situent les points de
rencontre entre ceux qui sont censés savoir et les autres.
M.D.
: Je suis d’accord. Il n’y a pas de savoir constitué à un moment t
de l’Histoire. Le savoir est infirme, constamment. Nous ne sommes certains que
de notre ignorance, dit Edgar MORIN. Le savoir est infirme, mais le
savoir-pouvoir prétend le contraire. Ainsi
Wegener s’est-il heurté à la communauté scientifique de son époque
pour avoir fait remarquer que les continents américains et euro-africains
sembler s’emboîter. On l’a traîné dans la boue, comme Semmelweis qui
proposait l’asepsie à une époque où les microbes n’avaient pas été découverts
et même Pasteur parce qu’il était chimiste et non médecin. Peut-être
rendra-t-on justice dans quelques
années à Benveniste qui vient de disparaître et à sa ”mémoire de
l’eau”. Le savoir est infirme, sans cesse remis en question. Et ce sont les
marginaux, les protestataires qui ont fait avancer la science. Car ils se sont
opposés à l’arrogance du savoir érigé en pouvoir. C’est en cela que nous
devons être contestataires.
PL
: Il y a certes une histoire de la science avec ses luttes et ses combats. Mais
peut-on dire que Einstein a rendu caduque les travaux de Newton, lequel était
allé plus loin que Copernic ?
M.D.
: Il y a complémentarité, précision supplémentaire et parfois même révolution
complète dans un domaine de la connaissance. C’est le jeu normal de la
science. Mais je parle du pouvoir scientifique. L’académisme. Celui qui
s’arroge le droit de marginaliser celui qui n’est pas formaté.
T.B.
(qui va nous quitter à 12 h) : On ne peut pas contester le savoir ! Au nom de
quoi ? Qui suis-je pour contester ?
Ajouté
au CR par T.B.: Je ne pensais pas qu’on devait s’orienter vers une Université
Populaire qui soit aussi un échange de savoirs. En effet, tous les savoirs ne
se valent pas et je ne peux pas échanger les quelques savoirs pratiques que je
possède avec le savoir qu’un scientifique maîtrisé par exemple dans le
domaine de la mécanique des fluides ou la physique quantique. Dans ce cadre, je
crois peu à l’échange de savoirs. En revanche, je reste très attaché à
l’idée d’une Université offerte à tous sous la forme d’un cycle de conférences
auquel les gens pourraient venir assister librement. Mais parler de choses
complexes simplement n’est pas donné à tout le monde. Il faut trouver les
bons intervenants et ceux qui ont vraiment le désir de le faire. N’est pas
Michel Onfray qui veut ! Je pense qu’il faut se donner un objectif
relativement modeste, peut être une date par mois et puis si ça marche développer
le machin progressivement. Moi, j’ai pas envie d’intervenir parce que je
suis un très mauvais pédago mais je peux indiquer des noms de personnes qui
pourraient faire une intervention.
CG
: Je suis pédagogue, mais pas astrophysicien. Cela ne m’empêche pas de faire
œuvre de vulgarisation. Mais je suis content lorsqu’un astrophysicien comme
Patrick François, qui s’est mis à la marge, vient travailler avec moi.
On
lit encore dans des écrits apparemment sérieux : Il fait chaud l’été parce
que le Soleil est plus près de la Terre. Evidemment, avec une pédagogie
active, on fait prendre conscience aux gamins qu’il s’agit d’autre chose.
JM.T.
: Oui. C’est possible comme ça. La télé fait acquérir de fausses
certitudes. Il faut donc trouver une méthode.
P.L.:
La science est très fermée. L’ignorance ne peut pas être attaquée sans un
dynamisme, une volonté déterminée. Nous sommes dans un moment d’asthénie
sociale. Mais peut-être faudrait-il faire preuve alors de vertus comme
l’ironie, la déploration, le savoir honnir. Là il y a une certaine méchanceté
dans la curiosité. Il y a comme une colère à vouloir cultiver le doute. Ce
sont des sentiments positifs.
M.D.
: Je suis d’accord avec vous et avec la notion de réseau de partage de
savoirs. Notre but cependant est d’inventer ou réinventer les modalités de
ce partage.
J.M.E.
: Savoirs ou connaissances ? Les sciences humaines - celles que j’enseigne -
sont particulièrement concernées par le discours de Michel DEBRAY. Les spécialistes
sont enfermés dans leur milieu. Il y a un rôle social qui est dévolu aux spécialistes
et ce rôle n’est pas toujours émancipateur. Il existe des chapelles des
privilégiés de savoir qui défendent leur pré carré. Effectivement, il y a
des effets de pouvoir, la parole autorisée des spécialistes et la parole étouffée
de ceux qui ne le sont pas. Partager a évidemment une utilité sociale.
O.E.
: J’ai entendu ce matin une somme de discours de profs, complexe et pas du
tout populaire. Il ne s’agit pas d’être manichéen. Il faut répondre aux
besoins, aux envies. L’offre et la demande font partie du vocabulaire du libéralisme
qui est effectivement une réalité. On n’a pas parlé de la certification des
intervenants.
Cette
question est reprise par D.L. qui a un thème à proposer (la généalogie) mais
qui ne se sent pas assez armé pour y aller seul.
M.D.
: Il faut faire appel à la pédagogie active, à la pédagogie coopérative. On
n’est pas obligé de faire un exposé magistral. Ce peut être une lecture, un
document audiovisuel. Et puis, on peut assister chacun dans sa démarche, à
deux, à trois. En coopération, en équipe.
C.G.
: C’est comme ça que nous faisons.
J.M.E.
à C.G. : On pourrait effectivement voir comment vous procédez.
C.G.
: Bien sûr, mais pas seulement comme observateur, pour travailler ensemble.
M.D.
: Parmi la vingtaine de personnes qui d’ores et déjà sont intéressés par
le projet à des titres divers, nous nous connaissons tous et nous pouvons nous
porter garants les uns des autres. La question vaut pour les nouveaux, les
inconnus. Je signale que dans les statuts de l’U.P. d’ONFRAY voilà ce qui
est dit :
RAPPEL : L'Université Populaire est une idée
collective et non personnelle. La création de la première à Caen vaut comme
invite à l'essaimage. Par ailleurs, l'augmentation d'une année sur l'autre des
unités d'enseignements et la cooptation des enseignants se fait en relation
avec l'initiateur du projet local.
Dans
le projet de statuts de l'U.P. de Picardie, j’ai remplacé l’initiateur
local par le Conseil d’Administration. Car la vision d’ONFRAY me paraît
anti-démocratique.
J.M.E
: Je te remercie et te félicite de cette proposition qui a dû t’obliger à
contraindre ton penchant autocrate. Je plaisante…
M.D.
: Oui mais cette formule : je plaisante permet juste de se dédouaner un
peu. Soyons clairs. J’ai démissionné de nombreux organismes parce que la démocratie
interne n’y était pas respectée. La Loi de 1901 est une exception française.
C’est le modèle de démocratie directe le plus valable à condition qu’on
en respecte même les aspects les plus formels. Je suis extrêmement rigoureux
dans ce domaine. Les discussions de couloirs qui font des A.G. et autres réunions
des farces sont une injure à la démocratie et aux personnes qui ne sont pas
dans le secret des dieux. L’anarchie c’est pour moi la rigoureuse
organisation au service de la véritable démocratie.
M.D.
: Nous avons beaucoup parlé des sciences. Mais pas de l’Art. Or, c’est évidemment
un champ fantastique d’exploration. Et les artistes sont souvent les meilleurs
vecteurs d’interrogations fondamentales.
Plus
tard, J.M.E. a insisté sur la nécessité d’inscrire à notre programme, si
possible, l’étude du Droit, qui est fort délaissé par ailleurs.
La
suite, c’est-à-dire les prises de décisions consensuelles, est dans le C.R.
partiel que vous avez déjà reçu.
***
UNIVERSITÉ
POPULAIRE DE PICARDIE
”Pour
une aventure du savoir”
Réunion
constituante du samedi 16 octobre 2004 - Local des CEMEA 41 rue Larendeau -
80000 AMIENS
COMPTE
RENDU PARTIEL SUR LES ACCORDS
-
Un C.R. détaillé sera effectué bientôt, amendé et corrigé par les
participants puis diffusé auprès de tous -
***
Présents
: Danielle DEBRAY, Claude GRIMAUD, Ali MEDMOUN, Thierry BONTÉ, Jean-Michel ELOY,
Olivier ENGELAERE, David LEFÈVRE (que j’ai nommé par erreur Destrotilles),
Michel DEBRAY, Jean-Marie THOMAS,
Patrick LAFANI
***
1
- L’UNIVERSITé POPULAIRE DE
PICARDIE, sous-titrée ”Pour une aventure du savoir” jusqu’à nouvel
ordre, sera constituée effectivement lors d’une première A.G.
constituante effective qui devrait se tenir aux alentours de - et au
plus tard - le 25 novembre
prochain.
A
cet effet il est important que tous ceux que l’aventure intéresse soient présents
ce jour-là et qu’ils m’indiquent rapidement leurs jours ”impossibles”
du 17 au 25/11 afin que je trouve un jour valable pour tous.
2
- L’objet statutaire de l’Association peut être (en essayant de
synthétiser ce qui a été dit) :
Promouvoir
l’échange culturel du plus grand nombre, hors des institutions,
dans
un esprit ludique et démocratique de gratuité et de coopération,
par
le jeu d’un réseau de partage critique des savoirs
(et
des pouvoirs qui en découlent)
et
par la mise en œuvre d’une pédagogie de recherche et d’une méthode qui se
définiront avec l’action
(mais
qui devront beaucoup à la Pédagogie institutionnelle,
aux
organisations d’Éducation populaire aujourd’hui discréditées
et
à Célestin Freinet, par exemple).
3
- Concrètement : chacun d’entre nous propose une liste de thèmes
sur lesquels il souhaite intervenir, étant entendu que l’on peut le faire à
deux ou à plusieurs et dans un esprit de coopération : aide directe, partage
des rôles, jeux de rôle, ”contestation constructive”, supports
audiovisuels… afin de susciter dans le public de nouvelles interrogations. Je
vous enverrai très prochainement une fiche de renseignements à cet égard
que vous me renverrez par le moyen qu’il vous plaira.
Certains
n’ont pas envie d’intervenir mais ils peuvent cependant être très utiles
auprès de leur propre réseau de relations en promouvant notre action, en
oeuvrant dans l’organisation pratique des échanges, en participant à la création
d’outils conceptuels et /ou informationnels
Le
catalogue ou le tableau synoptique de ces thèmes et des
intervenants qui les présenteront pourra être proposé à des associations
demandeuses. Mais en même temps, nous devons susciter l’envie, le
désir en proposant des offres qui nous permettront au fur et à
mesure d’affiner la qualité de nos interventions. Cela suppose une organisation,
un fonctionnement rigoureux de la démocratie interne, la mise en place d’un
calendrier, un répertoire de lieux possibles, une action auprès des médias,
etc.
Notre
action doit être décentralisée, nomade. Cela suppose que chacun
d’entre nous se mette en quête de points de chute dans toute la région
suffisamment variés en terme de jauge et de possibilités techniques
afin de répondre à des demandes ponctuelles ou non et de nous permettre
d’offrir les prestations ”sur mesure” dans le meilleur cadre pratique
possible.
Les
intervenants devront répondre à une sorte de charte qui pourrait se résumer
en 3 points : humanisme, sens critique et esprit de résistance. Pour
l’heure nous nous connaissons presque tous et chacun peut se porter garant des
uns et des autres. La confiance est une donnée importante de l’esprit
fraternel qui devra régner parmi nous.
Cependant
par la suite, la cooptation des nouveaux intervenants se fera avec l’accord
des membres du C.A. Cela dit, chacun d’entre nous peut inviter les autres à
participer à l’une de ses prestations dans le cadre de son association ou de
son activité…
L’U.P.P.
s’inscrit dans le réseau des U.P. nouvelle génération issue
de Caen sans pour autant en suivre servilement les principes.
Chacun
est invité à rencontrer le travail de l’U.P. de Caen créée par Michel
ONFRAY et à rencontrer les membres de l’U.P. d’Arras avec qui l’Arrageois
Olivier Engelaere est naturellement notre trait d’union.
Nous
essaierons d’organiser des visites collectives.
La
majorité des échanges se feront par mail, en version mail direct et en pièce
jointe pour une meilleure lisibilité. Il semble que certains machines ne
lient pas les PJ en format Word. Et en format Page Web ?
Des
courriers seront expédiés de toute façon aux rares non-internautes… Mais si
vous les rencontrez, faites toujours passer une copie…
Merci
de votre attention
Fait
à Ault, ce samedi 16 octobre 2004 - 19 heures
Par
Michel DEBRAY
Ayant
reçu quitus des présents pour prolonger son travail d’incitateur et de
coordinateur
8
rue Degauchy -80460 AULT
03
22 60 41 59 - 06 22 11 37 71
m_debray@club-internet.fr
***
UNIVERSITÉ
POPULAIRE DE PICARDIE
-
projet -
J’ai pris contact avec l’U.P.
du Nord-Pas de Calais, basée à Arras. Cette association Loi 1901 existe depuis
un an et est en relation avec l’U.P. de Caen, dirigée par le relativement médiatique
Michel Onfray
Rappel
des principes (en ligne sur le site de l’U.P. de Caen) :
LE PROJET
La
première version de l'Université populaire date de la fin du XIXe siècle, à
l'époque de l'Affaire Dreyfus. Des professeurs, des intellectuels, des
historiens, des écrivains, des philosophes y proposaient des cours gratuits à
destination de ce qu'il était convenu alors d'appeler la classe ouvrière. La
seconde version vise des objectifs semblables bien qu'actualisés :
démocratiser la culture et dispenser gratuitement un savoir au plus grand
nombre. La culture y est vécue comme un auxiliaire de la construction de soi,
non comme une occasion de signature sociale.
LES RAISONS
Le
désir de savoir est considérable : les débats, les forums, les rencontres,
les séminaires, les universités d’été, les succès de librairie des
classiques latins ou des essais, la multiplication des collections d’idées
chez les éditeurs, tout témoigne d’une authentique et pressante demande.
L’offre oscille entre l’élitisme de l’université et l’improvisation
des cafés philo, l’une reproduisant le système social et sélectionnant ceux
auxquels elle réserve les places dans le système, l'autre réduisant souvent
la pratique philosophique à la seule conversation.
LE PRINCIPE
L'Université
Populaire retient de l'Université traditionnelle la qualité des informations
transmises, le principe du cycle qui permet d'envisager une progression
personnelle, la nécessité d'un contenu transmis en amont de tout débat. Elle
garde du café philosophique l'ouverture à tous les publics, l'usage critique
des savoirs, l'interactivité et la pratique du dialogue comme moyen d'accéder
au contenu.
LE FONCTIONNEMENT
La
gratuité est le principe de base : pas d'âge requis, ni de titres ou de
niveaux demandés, pas d'inscriptions ni de contrôle des connaissances, pas
d'examens, ni de diplômes délivrés. Le cours est dispensé une fois par
semaine sur une séance de deux heures : la première est un exposé argumenté,
la seconde une discussion de celui-ci. Le cycle s’étend de mi-octobre à
mi-mai. Il s'articule autour des vacances scolaires de l'Académie de Caen.
LES
PERSPECTIVES
L'Université
Populaire est une idée collective et non personnelle. La création de la première
à Caen vaut comme invite à l'essaimage. Par ailleurs, l'augmentation d'une année
sur l'autre des unités d'enseignements et la cooptation des enseignants se fait
en relation avec l'initiateur du projet local.
L'INITIATEUR
Michel
Onfray,
né en 1959. Docteur en philosophie. Vingt ans enseignant en lycée, démissionnaire
de l'Education nationale en 2002. Philosophe, auteur de plus de vingt livres
traduits en une douzaine de langues. Thème du séminaire : Histoire de la
philosophie hédoniste. Première année : L'archipel pré-chrétien.
Les cours (j’emploie le terme
de Paule Orsoni) à Arras ont lieu le lundi et le mardi.
Chaque internant donne un cours
par mois (d’octobre à juin) devant 50 auditeurs maximum.
Le principe : : 1 heure de cours
ou de conférence, une heure de discussion.
Il y a pour l’instant 4
intervenants.
L’association a un siège
social mais les cours sont dispensés dans divers lieux. Cotisation 15 euros par
an.
Le thème central 2003-2004 : la
domination a tourné autour
de Bourdieu, Foucault, Deleuze et du Vaudou.
Cela évidemment en fonction des
motivations des uns et des autres.
Paule Orsoni définit cette
action comme un îlot de résistance au discours médiatique et à la
bienpensance habituelle. C’est évidemment
ainsi que je l’entends aussi. Michel Onfray n’hésite pas à souligner
l’aspect libertaire de l’entreprise.
En ce qui nous concerne, nous
pouvons avoir plus de 4 intervenants : je pense à Claude DUVAL sur
l’environnement, à Claude GRIMAUD pour l’astronomie, à Jean-Michel ÉLOI
pour la langue picarde ainsi qu’à tous les camarades picardisants, à
Anne-Marie MANGIN pour ce qui lui plaira, à Jean-Marie LHOTE sur les jeux ou
sur la culture, à Jean-Pierre APPARU sur l’extrême-droite, à Thierry BONTé sur ce qui lui fera envie, à Pierre GUYARD sur l’aménagement
du territoire, à Christine CARRIER sur la bibliophilie, à Roger WALLET pour la
littérature et d’autres encore que vous pouvez vous-mêmes solliciter. Pour
ma part je puis toucher à la peinture et à l’éducation (”100 principes
pour l’école”)…
Même si le concept d’U.P.
repose sur le bénévolat et la gratuité, il faut envisager avec les
collectivités locales un partenariat financier et/ou logistique (grands mots !)
pour la publicité, les photocopies, les publications éventuelles, certains
frais de déplacement d’intervenants extérieurs, etc.
Il m’est possible de créer un
site où l’on pourrait trouver en ligne les textes principaux et les
connexions nécessaires.
J’invite
donc chacun d’entre vous et vos amis, ainsi que tous ceux qui le souhaitent
à
une réunion à AMIENS,
le
samedi 16 octobre 2004, à 10 h 30,
au
local des C.E.M.E.A.,
41
rue Laurendeau, à AMIENS
pour
une Assemblée générale constituante de
L’UNIVERSITÉ
POPULAIRE DE PICARDIE.
MERCI
Michel
DEBRAY
8
rue Degauchy
80460
AULT
03
22 60 41 59
06
22 11 37 71
m_debray@club-internet.fr
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