Université populaire de
PICARDIE

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Les comptes-rendus les plus récents sont en haut de page

Armelle Tachot,
trésorière de l'Université Populaire de Picardie
14, rue du Dr Jean Mérault
76370 NEUVILLE LES DIEPPE
06 19 90 52 75
 
 
Le 7 juin 2006
 
 
 
Bonjour à toutes et à tous.
 
 
 
Merci de m'avoir élue trésorière  de l'U.P.P. (avec 10 voix par mails du 13 au 14 avril), à laquelle désormais j'adhère de bon cœur pour ses idées fondatrices.
 
J'ai donné mon obole : ça c'est la bonne nouvelle. Il y en a une moins sympathique mais plus réaliste.
Aujourd'hui, les comptes de l'asso sont déficitaires (voir annexe plus bas).
Dans la volonté que j'espère commune de pérenniser l'asso il faut donc remettre les comptes à jour.
Merci à toutes et à tous de bien vouloir régulariser le versement de votre cotisation  pour l'année 2006 (Compte Université Populaire de Picardie CCP LILLE 16 338 46 P). Nous nous entendrons ensemble pour le versement de la cotisation 2007 puisque malheureusement le coût de l'assurance (93 euros) indispensable pour la réservation de la salle doit être réglé avant le 7 juillet.
Force est de constater qu'il faut au moins 10 adhérents pour partir d'un bon pied.
Je pense que dès maintenant il ne faut plus tarder à publiciter notre groupe.
 
Je me joindrai volontiers aux prochains exposés. Je ne me sens pas encore d'attaque pour prendre la parole de façon conférencière, mais j'envisage par contre de remplir au mieux la tâche pour laquelle j'ai été élue.
J'aimerais sincèrement partir au moins sur la gestion d'un compte non-déficitaire.
 
Merci à tous pour votre inévitable participation financière.
 
Armelle
 
.............................................................................................................
 
BILAN FINANCIER
 
POUR 2005
Recettes
Cotisations                 8 cotisations à 10 euros                                 80,00 €
 
Dépenses                    Inscription au J.O.                                        33,06
                                    Assurance MMA (avance M.Debray)           90,00
                                    Total                                                            123,00
 
Déficit 2005 :            123,06 - 80  =  43,06
 
 
POUR 2006 (à ce jour)
Recettes
Cotisations                 7 cotisations à 10 euros                                 70,00 €
 
Dépenses                   Ouverture compte CCP                               150,00
                                    (dont 70 de cot. + 60 avance M. Debray)
                                    Assurance MMA (avance M.Debray)           93,00
                                    Total                                                            243,00
 
Déficit 2006 :             173 ,00
 
 
Déficit cumulé : 173 + 43,06 = 216,06
 

 

Compte-rendu de l’Assemblée Générale de 

L'UNIVERSITÉ POPULAIRE DE PICARDIE 

du 28 février 2006

par Jean-François Mopin, secrétaire.

 

 

Présents : Michel Debray, Danielle Debray, Jean-François Mopin, Igor Reitzman, Marc Schmitter.

 

 

*Perspectives pour l’année à venir : nous avons retenu le principe, à l’origine de l’association, de développer plusieurs lieux sur la région pour créer des rendez-vous. Outre Amiens, où la salle Dewailly semble commencer à rassembler quelques personnes, nous travaillons encore sur Ault, où les débuts sont difficiles. Jean-François Mopin propose une salle pour l’Oise. Après avoir essuyé plusieurs refus (Creil, Nogent sur Oise, Senlis, Chantilly, Laigneville), la ville de Mouy nous propose de disposer de sa salle des associations. Cette salle peut accueillir jusqu’à 50 personnes en cas de besoin. Elle est assez modulable, et a l’avantage d’être souvent libre. En cas de nouvelle réunion dans l’Oise, nous y serons bien plus à l’aise que dans un café. Son occupation sera sans doute reconduite régulièrement : le maire croit en notre projet. C’est un encrage géographique fixe. Michel Debray signale que des points de chute sont à l’étude à Chambly et à Abbeville, ainsi que dans l’Aisne.

 

*Accueil des nouveaux arrivés : nous avons coopté Igor Reitzman, qui propose des interventions variées et tout à fait adaptées au concept des Universités Populaires nouvelle génération. Résidant sur Compiègne, il fera sans doute ses premières interventions sur le nouveau centre de Mouy. Marc Schmitter ne souhaite pas pour l’instant être intervenant mais il soutient l’association et se montre intéressé par son développement.

Jean-François Mopin signale qu’il a trouvé deux intervenants de qualité, qui n’ont pas pu être présents : Pierre-André François et Marc Borotto. Mais comme ils ne sont connus que d’un des membres du CA, il ne serait pas honnête de les coopter « à l’aveugle », sans vraie discussion avec les membres actuels. Nous avons donc envisagé d’attendre pour les coopter officiellement. S’ils peuvent faire des interventions avant, ils auront le statut d’invités extérieurs.

 

*Publicité : il est évident que seule une large diffusion de l’information peut mobiliser les bonnes volontés. Sur Amiens, ce sont les interventions les mieux annoncées qui ont eu le plus de succès. Il faut donc établir des liens avec la presse. Les programmes seront autant que possible déposés en main propre et pas seulement par courriel. La presse locale doit être privilégiée dans chaque point de chute par les personnes les plus proches. Après avoir essayé la conférence de presse à Amiens, nous pensons changer de tactique et contacter les journalistes « au coup par coup » en attendant que les habitudes s’installent. Ont été évoquées d’autres pistes à explorer : le réseau des bibliothèques, les repères de « là-bas si j’y suis » (l’émission de France Inter), dont les habitués nous semblent susceptibles d’être intéressés par ce que nous proposons, et l’association des retraités de la MGEN.

 

*(Dé)centralisation à deux niveaux : il appert donc que chaque point de chute doit servir de relais « local » et chercher à s’implanter dans sa ville. Le public susceptible d’assister aux séances sur Amiens n’est pas le même que celui qui pourrait se déplacer à Mouy ou à Ault. On peut donc faire tourner les interventions. Mais une coordination générale est indispensable, pour mieux gérer l’association et permettre aux expériences qui fonctionnent de servir d’exemple. Étant donnée la taille de la région, il est indispensable de multiplier les échanges par Internet. Ceux d’entre nous qui se sont rendus aux différents rendez-vous de l’association (assemblées et conférences) ont déjà beaucoup de kilomètres au compteur…

 

*Renouvellement du bureau : en l’absence de tout autre membre, et comme les statuts ne prévoient pas de quorum, nous avons choisi de reconduire Michel Debray comme président et Jean-François Mopin comme Secrétaire. Igor Reitzman accepte la charge de Trésorier en remplacement de Jean-Michel Eloy. Il a une longue expérience de la gestion d’association.

 

La séance est levée sous la neige.

 

 

IMPORTANT !

 

Vous êtes invités à
 
L'ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE L'UNIVERSITÉ POPULAIRE DE PICARDIE QUI SE TIENDRA LE
28 FÉVRIER 2006
à 19 h 30
au PUB CARNOT
Rue Jules Uhry à CREIL - Oise
 
ORDRE DU JOUR
 
1 - Rapport moral par le président
2 - Rapport financier par le trésorier
3 - Élection du Conseil d'Administration
Chaque membre de l'Association devra régler la cotisation de 10 euros, au moins lors de l'A.G. et envoyer un pouvoir à l'un des membres en cas d'absence.
4 - Perspectives 2006-2007
 

Extrait des statuts

 

L'assemblée générale comprend tous les membres à jour de leur cotisation. Les membres inscrits et à jour de cotisation depuis au moins 3 mois participent à l'assemblée générale sans droit de vote. Un délai de trois semaines entre la convocation et le jour de l'assemblée est nécessaire. Sur la convocation doivent figurer les points qui seront évoqués : rapport d'activité, rapport financier, questions diverses qui permettront un dialogue entre les dirigeants et les adhérents.

Ils sont convoqués par :

  • voie de presse ;
  • convocation individuelle par lettre ou par courriel ;
  • affichage dans les locaux de l’association ;
  • site web de l’U.P.P. : http://unipop.pic.free.fr/

L'assemblée générale se réunit chaque année dans le courant du mois de septembre. Les décisions sont prises à la majorité des membres présents. Le président, assisté des membres du conseil, préside l'assemblée et expose la situation morale de l'association. L’assemblée ratifie, dans le cadre du rapport moral, la liste des intervenants. Cette question doit faire l’objet d’un débat et d’un vote spécifique.        

Le trésorier rend compte de sa gestion et soumet le bilan à l'approbation de l'assemblée. Le C.A. peut désigner 1 ou 2 contrôleurs aux comptes. L'assemblée élit chaque année les dirigeants de l'association.

Un procès-verbal de la réunion sera établi. Il est signé par le président et le secrétaire.

 

 

A la lecture de ce texte, et en dépit du fait que les conférences ont commencé depuis octobre, que nous sommes sollicités pour participer au Forum social local qui se tiendra à Etouvie fin mai prochain, il est clair que nous sommes encore loin de respecter nos propres statuts. La dispersion des membres y est pour beaucoup et nous sommes toujours en période de gestation. C'est pourquoi il conviendra de réfléchir à l'évolution statutaire et structurelle de l'Université populaire de Picardie.
 
Chacun est invité à participer à cette réflexion dont nous tirerons les enseignements pratiques lors de l'A.G.
 
Merci.
 
Michel Debray

***

 

A l'issue de la conférence de presse du 5 octobre et à l'unanimité des membres présents; Jean-Michel ELOY est élu trésorier de l'Association

***

CONFÉRENCE DE PRESSE 

sur le programme de l'U.P.P.

MERCREDI 5 OCTOBRE à 11 heures

au CENTRE CULTUREL LEO-LAGRANGE

Place Vogel 

AMIENS

- présence indispensable de tous les intervenants -

 

----

 

 

UNIVERSITÉ POPULAIRE DE PICARDIE

« Pour une aventure du savoir »

 

Compte rendu de la réunion du mardi 6 septembre 2005

À 20 heures

Au MOULIN DE ST- LEU – Rue Vanmarcke- 80000 AMIENS

 

COMPTE RENDU

***

 

Présents : Danielle DEBRAY, Michel  DEBRAY, Jean-Marie LHÔTE, Claude DUVAL, Jean-François MOPIN, Pierre GUYARD

 

Excusés : Olivier ENGELAERE, Laurent DEVÎME, Jean-Marie FRANÇOIS, Philippe BOULFROY, Marie-Lise SEMBLAT qui souhaite participer à nos travaux et Paule ORSONI de l’U.P.P. d’Arras

 

 

Le C.A. prend acte de la démission du trésorier Claude GRIMAUD, remplacé par Claude DUVAL qui emporte le dossier apporté auparavant par Claude GRIMAUD. Claude DUVAL regrette cette défection car il demeure le seul scientifique parmi les intervenants.

Il s’agit pour lui de faire le points des cotisations et d’ouvrir un compte postal rapidement eu égard aux demandes de subventions qui ne devraient pas tarder. Michel DEBRAY a avancé la somme de 90 euros pour l’assurance nécessaire à la réservation de la salle et plus généralement à l’association.

 

La démission de Claude DUVAL au moment où ces lignes sont rédigées obligent à rechercher très rapidement un nouveau trésorier. Qui est candidat ?

 

Pierre GUYARD nous informe qu’il n’a pu retenir que 3 dates de conférence pour le 1er trimestre 2005-2006 à savoir :

Le mardi 11 octobre, le mardi 8 novembre et le mardi 6 décembre. Les horaires vacants sont 20 h – 23 heures, heure à laquelle le courant est coupé Salle Dewailly. La salle (de 50 places) posséderait tous les dispositifs nécessaires techniques nécessaires.

 

Cette réduction du nombre de conférences n’est pas due à un retard que nous aurions pris mais au fait que dès la fin juin, il n’était plus possible de contacter les responsables de la salle. De plus celle-ci n’est pas réservée pour l’année mais trimestre par trimestre.

Pierre GUYARD s’engage à négocier un nombre plus important de réservation pour le second trimestre (Janvier-mars 2006)

 

Il s’agit donc de savoir qui peut assurer les 3 conférences restantes. Pierre GUYARD lui-même souhaitant reporter à janvier sa première intervention. Idem pour Jean-François MOPIN.  Laurent DEVÎME ne pouvait s’engager que pour le 18 octobre. Il doit donc nous faire part de ses disponibilités pour le second trimestre.

 

Compte-tenu des évènements qui ont suivi cette réunion : démission de Jean-Marie LHÔTE, secrétaire, qui devait intervenir le premier, il convient de reconsidérer ensemble l’organisation de ce premier trimestre revu à la baisse. Outre Jean-Marie FRANCOIS (8/11/2005) , qui peut intervenir les 11 octobre et le 6 décembre ? Réponse urgente.

 

La conférence de presse se passera au Centre Léo-Lagrange le 5 octobre ou le 12 octobre prochains. Pierre GUYARD doit voir cela et nous donner une réponse rapide. La présence de TOUS LES INTERVENANTS POSSIBLES est indispensable à la date qui sera choisie et qui vous sera communiquée le plus tôt possible. Chacun est invité à prévoir une intervention de présentation qui ne doit pas excéder 5 minutes après la présentation générale du Président qui ne devrait pas dépasser 15 minutes.

 

Les comptes-rendus, les coordonnées de chacun sont disponibles sur :

 

http://unipop.pic.free.fr/

 

 

 

Afin d’éviter les kilomètres, nous pouvons convenir de nous retrouver sur MSN quand il y a urgence. Il suffit d’ouvrir un compte. C’est gratuit. Un courriel expliquant le mode d’emploi a été envoyé dans ce sens. Il sera mis en ligne dans la rubrique VIE DE L’ASSOCIATION

 

 

 

 

Rédigé par Michel DEBRAY

À Ault, le 7 septembre 2005

 

ANNEXES

 

La réunion d'hier soir à AMIENS, outre le fait qu'elle a réuni peu de participants - certains se sont excusés, d'autres, pas - m'amène à mettre fortement en question mon engagement dans une aventure intellectuelle que j'ai initiée et que je considère toujours comme utile dans les temps actuels.
 
Cependant la violente mise en cause de Jean-Marie Lhôte par Claude Duval, au sujet d'un texte rédigé par notre secrétaire et mis en ligne par mes soins dans les "Libres paroles" de la page d'accueil de notre site, m'obligent à m'exprimer en pleine nuit sur quelques points capitaux.
 
Tout d'abord, voici les phrases incriminées :
"Dans les deux cas, le gouvernement français a choisi de ne pas s’impliquer dans un conflit extérieur ; en Espagne hier, en Irak aujourd’hui. Est-ce de bonne augure ?  La dictature fasciste et l’intégrisme islamique ne sont pas sans points communs dans leurs effets sur les populations."
 
Je ne suis globalement pas d'accord - et je le lui ai dit - avec le fond du texte de Jean-Marie Lhôte qui développe une comparaison entre la crise de l'avant-guerre de 1940 et la situation actuelle notamment après la victoire du NON - et pour laquelle je me suis battu pendant trois mois.
 
Il me paraissait cependant justifié que s'exprimât ici une autre orientation que celle émise par Michel Onfray dans "l'Europe des crétins", texte pamphlétaire repris dans la même page.
Il semblerait d'ailleurs que je sois le seul vraiment proche des idées défendues par Michel Onfray bien que tous aient ratifié notre filiation avec l'U.P. de Caen...
 
Non pas que toutes les idées se valent : je dis qu'en l'occurrence : Onfray a raison et Jean-Marie Lhôte a tort. Et le texte de Jean-Marie n'avait aucune chance de passer dans ma revue Le Poil dans la Main où je suis seul maître à bord, y défendant des positions radicalement antilibérales, antiaméricaines et antimédiatiques, volontiers libertaires et libertines.
 
Or, le président de l'UP que je suis ne peut évidemment pas avoir la même intransigeance. Pourquoi ?
D'abord parce qu'au sein de notre groupe, la question a été très clairement posée par Jean-Michel Eloy sous cette forme, au printemps dernier : "Peut-on coopter quelqu'un qui s'apprêterait à voter OUI au prochain référendum ?"
A quoi je répondis - avec Claude Duval d'ailleurs : "Bien sûr. Simplement lors d'un débat institutionnel (au sein de l'association), je combattrai ses arguments avec vigueur. Mais il ne peut être question de censure ou d'exclusion sur ce genre de question."
 
Depuis des décennies, j'écoute avec patience et souvent intérêt, Claude Duval développer sa lecture des évangiles. Il se trouve que, athée pratiquant, je me fous définitivement des religions, de la métaphysique et de Dieu qui est pour moi une hypothèse sans intérêt. J'agis donc par amitié et par courtoisie...
Parce que nous sommes irrémédiablement mortels... et pour toujours.
 
Au sein de notre association, nous sommes censés - et j'en suis le garant - respecter l'esprit de nos statuts et de nos principes. Je n'aime pas le mot "tolérance". Clémenceau disait : "La tolérance, il y a des maisons pour ça." Mais je ne puis non plus accepter le "bordel", pour demeurer dans ce registre...
 
Il existe un ordre du jour. Qu'on s'y tienne. D'autre part, on peut avoir des convictions fortes et rester cependant courtois. Ou alors, il n'y a pas de débat, de démocratie possible. Encore une fois, je puis être injurieux dans ma propre revue et je ne m'en prive pas. Mais je choisis mes cibles. Ainsi j'ai écrit deux pages d'insultes à Charles Baur, président du Conseil régional, lorsqu'il fut élu avec les voix du Front national. 
 
Or nous sommes ici dans le cadre républicain de la loi de 1901. On s'y soumet ou on se démet. Claude Grimaud, pour des raisons qui lui appartiennent, a démissionné. Je le déplore d'autant plus qu'il n'a pas exprimé ses réticences dans le cadre des réunions que nous avions eues.
 
Il ne faut pas se tromper d'ennemis politiques. Je  considère Jean-Marie Lhôte comme un ami. C'est d'ailleurs valable pour tous les membres passés et présents de l'association. Cela pose problème d'ailleurs car cette UP naissante est une conjonction de cercles de mes amis. Et chacun sait que nos amis ne sont pas nécessairement amis entre eux... C'est pourquoi je souhaite une ouverture plus grande de notre groupe.
 
Comment faire cohabiter des tempéraments, des individualités fort dissemblables sinon par le respect des règles de bonne conduite républicaine sous-tendues par nos statuts et nos principes ? Chez moi, je suis un anarchiste libertaire et j'aspire à la Révolution. Ici, investi d'une fonction que m'ont conférée les membres constituants, je suis un républicain scrupuleux.
 
Est-ce à d'anciens instituteurs militants de l'Ecole Moderne de Célestin Freinet que je dois rappeler les principes de la pédagogie institutionnelle et coopérative ? Il ne s'agit de rien d'autre...
 
Mon très efficace ami Pierre Guyard - avec qui je me suis naguère fâché sur ces mêmes principes de respect de la démocratie interne - le sait mieux que personne : j'ai toujours une lettre de démission prête dans la poche.
J'ai failli vous l'adresser cette nuit.
 
Tout à l'heure, je rédigerai le compte-rendu officiel de notre réunion d'hier en souhaitant confier bientôt cette tâche à notre secrétaire Jean-Marie Lhôte qui devrait en être réglementairement  le rédacteur.
 
SALUT ET FRATERNITE

Michel DEBRAY

 

___

 

NOUVELLES DE LA GAULE BELGIQUE

- mails reçu et renvoyés à tous par Michel DEBRAY -

 

CChez les Ambiens : Jean-Marie Lhôte à Michel Debray

 

"Cher Président

 

Merci d’ajouter à ton compte-rendu de la nuit.

 

P.S. « Ce matin 7 septembre 05 à 9h. Jean-Marie Lhôte m’a transmis sa démission de son poste de secrétaire. »

 

Félicitations pour ton compte rendu

Comme je le disais hier soir en partant : s’il y a problème on se quitte.

C’est mieux comme ça.

Tu as d’ailleurs été un secrétaire excellent et je pense que les fonctions de Président et de secrétaire peuvent se cumuler.

 

Cordialement à toi

Jean-Marie"

 

=============

 

CChez les Atrébates : Jean-François Martel  à Michel Debray - 10 h 05
 
"A Michel, copie  à Claude Duval :
je n'ai pas bien compris ton mail, Michel, exceptée l'ambiance, qu'il
me semble (malheureusement) connaître et qui me ferait fuir... si
j'étais là. . Trouvé à 6h ce matin, je suis allé me recoucher ! Et  je
ne réagis que maintenant.
Michel, je comprends ta position institutionnelle, mais PAS DU TOUT TA
POSITION PERSO : CAR  RIEN dans ton  texte ne parle du FOND:  Je ne
comprends pas: Claude D. a mis en cause JM L'hôte, et alors? Il
n'aurait pas le droit ?  Et d'abord, sur quelles positions ?  Pourquoi
? Rien... l'idée de ce que veut dire "mettre en cause" quelqu'un, me
semble intéressante, mais alors précisons quelles sont les limites
inférieures et maximales, du débat entre "NOUS" ?

Cependant, tes références au départ de Claude Grimaud et à l'Evangile SELON
Claude Duval,  me font penser qu'il y a (encore !)  un débat sous le débat
!!!! Tu vas dire (procès d'intention de ma part ?) "quelle belle
découverte!" Certes, c'est banal, mais à mon (nôtre) âge, j'en ai marre
: oui, il y a un débat sous le débat, mais essayons de débattre sur le
fond : où est le risque à le faire  ? Nos positions économiques
(retraite ou salaire garanti) ? NON. Pas de risques.  Les risques 
institutionnels ? Hum... personne n'est en position d'exercer un 
"pouvoir" officiel (je me trompe ?). Reste les risques à l'intérieur du
microcosme : alors là,  dégonflons la baudruche de notre pouvoir
associatif !!!!
DONC :
Quel est ce conflit  insupportable entre Claude Duval et JM L'Hôte ????
JF - théâtre de l'Opprimé
avec ma sincère amitié
JF
(Tu peux diffuser où tu veux ce texte)
 
Chez les Atrébates : Jean-François Martel  à Michel Debray - 10 h 27
 
"Oui, oui, j'ai compris, il s'agissait de la mise ne comparaison de la
non intervention (MILITAIRE, je souligne) de la France, en Espagne
contre le fascisme, (et en Irak , contre la dictature)
mais... je ne pense pas que ce soient les thèmes de fractures de l'U.P de Picardie ?
Si ?
Si oui :
Alors faisons-en un thème de débat, en parlant des BUTS, des MOYENS,
des CONSEQUENCES, de la PREPARATION et des INVESTISSEMENTS NECESSAIRES : Intervention MILITAIRE, ou intervention NON VIOLENTE, (plutôt que NON
intervention...
JF"
 
Y a-t-il encore quelque Bellovaque, Calète, Suession ou Viromandien qui ait quelque chose à déclarer avant Alésia ?

 

Michel,

Accepte ma démission de l'UPP et considère comme nul mon mail technique
sur la trésorerie. Je crois qu'il vaut mieux que je laisse le champ libre
aux élucubrations de Jean Marie Lhôte qui est pour moi très nettement un
ennemi et de la pire espèce (comme Kouchner et un bon paquet de
socialistes). Je sais bien que tu ne penses pas comme lui, mais je trouve
que ta vigilance a été surprise. En effet, une opposition à une phrase
unique ( le reste n'étant pas de mon goût mais relevant de la libre
expression de sentiments sur une situation très complexe et par conséquent
sujet à discussion dans le temps...)aurait été plus facile et plus
efficace avant publication qu'après où les oppositions se cristallisent
forcément beaucoup plus.
Je me contenterai, pour cette année du moins, du CNAM pour exposer mes
recherches sur plastique et environnement. Cela suffira à mes forces un
peu moins vives qu'autrefois.
Désolé.
Claude DUVAL.

 

Cher Michel,
je suis assez effondré par les événements récents. Je n'ai pas suivi de près (ce en quoi j'ai sans doute tort) les péripéties internes à l'association, mais je crois qu'il faut se demander pourquoi nous sommes là. Nous n'avons pas eu beaucoup l'occasion d'en parler, mais je considère l'Université Populaire non seulement comme un moyen de démocratiser le savoir, mais aussi (surtout?) d'approcher les enseignements d'une façon un peu différente. Il ne s'agit pas de faire un simple cours de fac hors de la fac. Michel Onfray ne fait pas une histoire de la philo telle qu'on la serine en fac. Ensuite, la pertinence ou non de nos interventions peut et doit être remise en cause. J'espère que j'aurai du répondant lors de ma première conférence. Si on fonctionne entre nous comme les universitaires entre eux (petites niches, mesquineries, conflits d'intérêt, invectives non argumentées, anathèmes...) comment peut-on atteindre notre but?
La phrase de JM Lhôte qui a causé tant de remous me semble discutable, certes. Mais quand c'est discutable, il faut en discuter et pas simplement jeter des invectives. L'argument "c'est une abomination, je ne veux même pas en entendre parler" n'est pas un argument. Même si, sur le fond, je suis plus proche de Claude Duval. Plus proche mais pas tout à fait d'accord: le principe de non-ingérence a été invoqué dans les deux cas. C'est le même principe, même s'il est invoqué une fois à tort et une fois à raison. Discutons de la pertinence de ce principe, alors. Mais le fait est que c'est au nom du même principe que la France n'est intervenue dans aucun des deux cas. La comparaison trop rapide génère une confusion, qui ne me semble pas intentionnelle.
Le plus frappant, c'est d'une part ce manque de dialogue entre nous, ce refus de la discussion et de la contradiction, et d'autre part la méthode que chacun utilise pour protester. Je suis le plus jeune (je crois), mais j'ai déjà eu l'occasion d'en voir de belles. C'est peu étonnant quand on voit mes opinions. Mais ces démissions en cascade...
Je comprends parfaitement les raisons de chacun (sauf Claude Grimaud, mais mon propos d'ensemble reste le même). On ne peut pas accepter de compromettre des principes qu'on tient comme fondamentaux. On ferme sa gueule ou on démissionne quand on est ministre. Nous ne sommes pas  ministres, et je crois qu'entre les deux termes de cette alternative il y en a un plus satisfaisant: on ouvre sa gueule. Nous devrions fonder notre fonctionnement même sur la contradiction.
Pour prendre un exemple proche de moi: ma première intervention. Tu dis te foutre de la religion en tant qu'athée forcené. Je suis aussi athée forcené, mais je crois qu'on ne peut malheureusement pas se foutre de la religion, qui gangraine les esprits et freine les progrès de l'humanité. Je suis peut-être en retard, mais je pense que le cléricalisme (les cléricalismes) sont encore l'Ennemi. Bref: j'espérais que Claude Duval m'apporterait une contradiction informée, fondée sur des arguments. Il y a de la pertinence dans son approche. Il faudra faire sans lui, et je le regrette, de même que je regrette de devoir faire sans JM Lhôte (avec qui, je le répète, je ne suis pas d'accord).
Et voilà que toi aussi tu as envisagé la démission. Je comprends la lassitude et le découragement. Mais il me semble que quand on s'engage dans une entreprise comme la nôtre on doit assumer ses opinions et ses choix. Les démissions récentes me déçoivent aussi par leur forme. Il m'est arrivé de démissionner. Je l'ai fait de vive voix (et par écrit, pour la forme), pour m'en expliquer. A mon sens c'est un choix personnel qui sert AUSSI les autres. On ne prend pas cette décision sur un coup de tête. C'est un peu facile: ça ne marche pas comme je veux? J'arrête. Il faut certes du courage, mais où est le panache? Ne cherche-t-on pas à donner à ce geste plus de noblesse qu'il n'en a?
D'ailleurs l'engagement des uns et des autres me semble inégal. Je suis très mal placé pour en parler puisque je n'ai pas réglé ma cotisation (pour des raisons que j'ai exposées: le surendettement; mais je le ferai dès que je le pourrai, et ce MÊME si je démissionne un jour!). Mais j'ai fait mon possible pour venir aux réunions, malgré les problèmes matériels. Et nous sommes bien peu nombreux à chaque fois. Un engagement tiède, une démission facile... La motivation doit nous tirer en avant et porter le projet.
Tout ça pour dire que, s'il le faut absolument, je suis d'accord pour qu'on me donne une casquette: secrétaire (mais je suis un très mauvais preneur de notes) ou trésorier (auquel cas je ne peux être qu'un prête-nom: ma situation personnelle prouve à quel point je ne sais pas gérer les finances). Je ne pense pas pouvoir remplir aucune de ces fonctions avec brio, mais je suis prêt à essayer quand même. Euh... je dis bien: en désespoir de cause. J'espère qu'il y aura d'autres volontaires.
Pour terminer je suis ouvert à toutes les dates pour mon intervention. Simplement je pense que la sortie de mon livre me permettra d'être plus médiatisé dans quelques temps, donc d'attirer plus de monde. Si ça se trouve, je me fourre le doigt dans l'oeil. En tout cas je suis prêt, pour ma propre intervention et pour remplacer le cas échéant (avec un sujet comparant histoire littéraire et histoire politique des USA).

 

Salut et Fraternité

Jean-François MOPIN



 

***

 

 

UNIVERSITÉ POPULAIRE DE PICARDIE

« Pour une aventure du savoir »

 

Compte rendu de la réunion du mardi 28 juin

À 17 heures

Au MOULIN DE ST- LEU – Rue Vanmarcke- 80000 AMIENS

 

COMPTE RENDU

***

 

Présents : Claude GRIMAUD, Michel  DEBRAY, Jean-Marie LHÔTE, Claude DUVAL, Jean-Michel ELOY, Jean-François MOPIN

 

Excusés : Olivier ENGELAERE empêché en dernière minute, Pierre GUYARD empêché en dernière minute que Michel DEBRAY a recontacté ensuite, Laurent DEVÎME Jean-Marie FRANÇOIS, Jean-Mary THOMAS, Paule ORSONI de l’U.P.P. d’Arras qui souhaitait nous rencontrer mais a dû subir un examen médical.

 

 

 

ACCUEIL de Jean-François MOPIN de Mouy (Oise) qui avait exposé un travail sur l’évolution de la vision de l’Antiquité au cours de l’histoire. Les coordonnées de Jean-François MOPIN sont sur le site dans la partie MEMBRES.

 

L’U.P.P. est assurée chez Yves BOINET  assureur MMA d’Ault pour 90 euros. Il fallait faire vite pour que Pierre GUYARD puisse réserver la salle Dewailly.

 

Claude GRIMAUD trésorier attend toujours l’insertion au JO pour pouvoir ouvrir un compte CCP.

 

Jean-Marie LHÔTE pense que Patrick LAFANI professeur de philosophie et Gille LAPREVÔTE spécialiste du Cinéma, sont partant pour nous rejoindre. Il se charge de les faire passer à l’acte.

 

Au téléphone Pierre GUYARD souhaite que nous changions l’horaire : 17 heures c’est trop tôt et suggère par la suite, afin de tous nous réunir, une réunion autour d’une table pas chère vers 20 h.

 

La réflexion de la réunion ensuite porte essentiellement sur l’organisation du 1er trimestre de l’année 2005 – 2006 :

 

Il n’y a pas que des questions organisationnelles qui nous agitent.

 

Les 2 phrases essentielles quant au fond de notre aventure sont les suivantes :

« Comme notre pensée rationnelle imparfaite n’arrive pas à couvrir tous les champs de la connaissance, nous sommes contraints de combler nos manques par de la pensée magique et des opinions irrationnelles. » - Claude DUVAL

 

A quoi Michel DEBRAY ajoute, comme Edgar MORIN :

«  Il nous faut reconnaître précisément dans l’élucidation du vécu au jour le jour nos propres pensées magiques et nos propres interprétations du savoir. »

 

«  Le plus difficile c’est de déloger ce qu’on croit savoir pour intégrer de nouveaux savoirs qui nous remettent en cause. » Jean-Michel ELOY.

 

Une réflexion sur la présentation de notre projet met en évidence les mots et concepts suivants : DROIT DE COMPRENDRE, AVENTURE DE LA CONNAISSANCE, ÉCHANGE, GAI SCAVOIR, THÉLÈME AUJOURD’HUI,

 

Jean-Michel ELOY souhaite que nous élaborions notre formule pédagogique. Claude DUVAL et Michel DEBRAY lui répondent que cela ne peut se faire que dans l’action, dans l’expérience.

 

Michel DEBRAY demande que chacun réfléchisse à la formulation de l’information externe concernant l’U.P.P. ainsi qu’à la formulation « porteuse » des sujets traités.

 

 

DÉCISIONS :

 

Le jour et l’heure choisis pour les interventions hebdomadaires de L’U.P.P. à la salle Dewailly à Amiens sont le MARDI de 18 h 15 à 20 h 15.

Nous avons 9 mardis pour le premier trimestre 2005-2006 commençant le 4 octobre jusqu’au 3 décembre.

Ces 9 séances doivent être variées. Ouvrir sur des sujets attractifs. Insister sur l’échange, la démocratie de la parole. Reprendre l’idée de collègue(s) assistant à une séance qui n’est pas la leur mais où ils pourront intervenir comme complice, faire valoir, relanceur de débat, ange tutélaire, contradicteur, etc. (évidemment dans un esprit fraternel)

A l’issue de l’année universitaire on peut concevoir une conférence sur les conférences, critique, ouverte, contradictoire afin de faire un bilan pour la suite.

En cours d’année des fiches – tests pour le public lui seront distribuées afin qu’il nous renvoie une critique, des questions, des demandes.

Les présents confient à Michel DEBRAY le soin de proposer à tous une grille de programme 2005-2006 compte-tenu de ce qui a déjà été exprimé ce jour.

 

***

 

Je propose :

Mardi 27 septembre 2005,  à la Salle Dewailly à Amiens SÉANCE INAUGURALE : ouverture de la saison UPP avec une séance publique – conférence de presse  - présentation du PROGRAMME et des intervenants et réponses aux demandes du public.

Le premier mardi de rentrée de janvier 2006 peut être consacré à une réunion bilan avec tous les intervenants pour affiner notre démarche pour les 2 trimestres suivants.

 

 

PROPOSITION DE PROGRAMMATION

 

Que chacun de nous valide ou invalide ces dates, cet ordre de passage.

Les propositions sont en rouge et seront en noir au fur et à mesure de leur validation.

 

Attention, le remplaçant doit être capable de jouer son rôle au pied levé avec le sujet de son choix, de préférence non déjà programmé afin de ne pas avoir à refaire tout ou partie de la programmation. 

 

UNIVERSITE POPULAIRE DE PICARDIE - PROGRAMME 2005-2006
PREMIER TRIMESTRE : de septembre  à novembre
          mis à jour 01/07/05      
Date Lieu INTERVENANT Assistants Remplaçant TITRE Besoins Remarques
27/09/05 18à20heures AMIENS Dewailly TOUS     Présentation - conférence de presse    
04/10/05 18à20heures AMIENS Dewailly Jean-Marie LHÔTE Michel Debray Olivier Engelaere HISTOIRE DES JEUX DE SOCIÉTÉ    
11/10/05 18à20heures AMIENS Dewailly Pierre GUYARD Claude Grimaud Michel Debray LA COMMUNE, une idée ancienne    
18/10/05 18à20heures AMIENS Dewailly Laurent DEVÎME Olivier Engelaere Claude Duval ORALITÉ PICARDE    
25/10/05 18à20heures AMIENS Dewailly Michel DEBRAY Claude Duval Jean-François Mopin 100 PRINCIPES POUR L'ÉCOLE    
08/11/05 18à20heures AMIENS Dewailly Jean-Marie FRANÇOIS Laurent Devîme Olivier Engelaere DÉCOUVERTE DE LA LITTÉRATURE PICARDE    
15/11/05 18à20heures AMIENS Dewailly Jean-Michel ELOY Michel Debray Pierre Guyard LANGUES et SOCIÉTÉS    
22/11/05 18à20heures AMIENS Dewailly Olivier ENGELAERE Laurent Devîme Jean-Marie François Histoire du mouvement culturel picard    
29/11/05 18à20heures AMIENS Dewailly Claude GRIMAUD et Ali MEDMOUN Claude Duval Jean-Marie Lhôte ASTRONOMIE : se repérer    
06/12/05 18à20heures AMIENS Dewailly Jean-François MOPIN Jean-Marie LHÔTE Laurent Devîme PÉPLUM et ANTIQUITÉ      
13.12.05 18à20heures AMIENS Dewailly Claude DUVAL Michel Debray Claude Grimaud MATIÈRES PLASTIQUES et ENVIRONNEMENT    

 

 

tableau mis à jour le 1er juillet 2005

 

 

Les comptes-rendus, les coordonnées de chacun sont disponibles sur :

 

http://unipop.pic.free.fr/

 

 

 

Est-ce qu’une réunion au MOULIN DE SAINT-LEU,

rue Vanmarcke, à AMIENS est possible le MARDI 6 SEPTEMBRE 2005

à 20 heures ?

 

Afin d’éviter les kilomètres, nous pouvons convenir de nous retrouver sur MSN quand il y a urgence. Il suffit d’ouvrir un compte. C’est gratuit.

 

 

 

 

Rédigé par Michel DEBRAY

À Ault, le 30 juin 2005

 

 

 

***

 

UNIVERSITÉ POPULAIRE DE PICARDIE

« Pour une aventure du savoir »

 

Compte rendu de la réunion du mardi 31 mai

À 17 heures

Au MOULIN DE ST- LEU – Rue Vanmarcke- 80000 AMIENS

 

COMPTE RENDU

***

 

Présents : Danielle DEBRAY, Claude GRIMAUD, Michel  DEBRAY, Jean-Marie LHÔTE

Excusés : Olivier ENGELAERE empêché en dernière, Pierre GUYARD empêché en dernière minute que Michel DEBRAY a rencontré ensuite, Claude DUVAL, Jean-Marie FRANÇOIS, Jean-Mary THOMAS

 

 

 

Étant donné le nombre de présent, cette réunion a juste été l’occasion de faire le point.

 

Juste avant 17 h, Olivier ENGELAERE téléphone pour indiquer qu’il ne pourra être présent mais signale que sa conférence HISTOIRE DU MOUVEMENT PICARDISANT est prête et qu’il peut d’ores et déjà commencer lors de la rentrée et peut-être même avant dans un lieu autre qu’Amiens.

 

Reçu ce mail posté le jour même par Jean-François MOPIN membre des Écrivains de Picardie au même titre que Roger WALLET et Jean-François DANQUIN tous trois sollicités par Michel DEBRAY et connus de Jean-Marie LHÔTE :

 

« Merci de cette réponse rapide et complète. J'aurais aimé intervenir mais je ne pourrai pas être là ce soir, et je pense de toute façon que je n'aurai pas le temps d'être "opérationnel" à la rentrée. Mon thème serait "L'Antiquité en toc", c'est à dire une analyse de la façon dont notre vision de l'Histoire ancienne a été faussée au profit d'une récupération chrétienne. A priori trois interventions de deux heures. Mais de toute façon rien n'est prêt. En revanche l'an prochain j'aurai un plan plus précis. Je ne vous perds pas de vue, donc!

Cordialement »

 

Il va de soi que les présents trouvent le sujet très intéressant et souhaitent donc vivement que Jean-François MOPIN adhère à l’U.P.P. (ainsi que Roger WALLET et Jean-François DANQUIN) et qu’il présente au moins son projet lors d’une séance pédagogique lors du 1er trimestre de l’année 2005-2006.

 

Ces invitations à l’adhésion sont soumises aux autres membres du C.A. qui voudront bien faire part rapidement de leur désaccord au président, s’il y a lieu.

 

En cas d’accord, les sus-nommés voudront bien adresser leurs coordonnées au président.

 

Claude GRIMAUD, trésorier, fait par des difficultés à déposer les statuts d’une association à la préfecture. Les statuts sont enfin déposés. Mais nous n’avons pas de récépissé sans lequel il est impossible d’ouvrir un compte postal et sans lequel il est difficile de proposer une option sur la Salle Dewoilly. Il y a donc urgence.

 

Pierre GUYARD, rencontré  vers 20 heures se charge de cette demande auprès de la Municipalité d’Amiens.

 

Le jour de réservation choisi est le mardi de 18 à 20 heures, chaque semaine de septembre 2005 à juin 2006.

 

Les autres lieux possibles sont : la Bibliothèque municipale d’Ault (Correspondant : Michel DEBRAY), la Maison pour tous d’Abbeville (Correspondant : Jean-Marie François), le café L’Ecume des jours de Beauvais que Claude GRIMAUD se charge de contacter.

Si vous souhaitez intervenir pour un galop d’essai avant la rentrée, contactez les correspondants.

 

Est-il possible de Jean-Michel ELOY contacte pour adhésion le pédiatre et le sociologue dont il nous a parlé le 5 avril dernier ?

 

 

 Il faudrait que la programmation compète soit disponible fin juin.

  

Les comptes-rendus, les coordonnées de chacun sont disponibles sur :

 

http://unipop.pic.free.fr/

  

Est-ce qu’une réunion au MOULIN DE SAINT-LEU,

rue Vanmarcke, à AMIENS est possible le MARDI 28 MAI 2005

à 17 heures ?

Afin d’éviter les kilomètres, nous pouvons convenir de nous retrouver sur MSN quand il y a urgence.Il suffit d’ouvrir un compte. C’est gratuit.

 

Rédigé par Michel DEBRAY

À Ault, le 1er juin 2005

 

 ***

 

 

UNIVERSITÉ POPULAIRE DE PICARDIE

« Pour une aventure du savoir »

 

CA constituant du 12 avril 2005

PROGRAMMATION 1

Au MOULIN DE ST- LEU – Rue Vanmarcke- 80000 AMIENS

 

COMPTE RENDU

***

 

Présents : Danielle DEBRAY, Edwige GRIMAUD, Claude GRIMAUD, Michel  DEBRAY, Jean-Marie FRANÇOIS, Jean-Marie LHÔTE, Claude DUVAL, Jean-Michel ELOY

Excusés : Jean-Mary THOMAS, Olivier ENGELAERE, Laurent DEVÎME, Pierre GUYARD empêché en dernière minute.

 

 

 

Michel DEBRAY rappelle l’ordre du jour.

L’U.P.P. est hébergée par Léo Lagrange Picardie, 24 rue Jean Jaurès à Amiens. M. DEBRAY remet l’accord officiel de Léo Légrange à Claude GRIMAUD (trésorier) pour déclaration en préfecture. Aussitôt que nous aurons le récipissé préfectoral, l’U.P.P. pourra postuler pour la salle Dewailly, (Pierre GUYARTD s’en est assuré) à disposition des associations d’Amiens Métropole. Cela conditionne évidemment le choix des journées d’intervention de l’U.P.P. Un jour stable serait idéal. Le choix du C.A. se porte sur l’horaire 18 h – 20 h.

 

A la demande de Claude DUVAL, certains points des statuts sont revus.

Voir document mis à jour.

Il s’agit de mesures de cohérence technique et démocratique d’une part et de prévention contre l’entrisme et le noyautage d’autre part. A l’issue d’un débat de fond, les statuts sont amendés dans ce sens.

Jean-Michel ELOY : quid des intervenants venant en équipe ? Réponse : s’ils sont en équipe institutionnelle, c’est le responsable ou un délégué de l’institution qui est, es-qualité, membre du C.A. de l’U.P.P

Claude DUVAL souhaite qu’un bilan pédagogique soit fait en fin d’année universitaire. Cela est admis par tous.

 

Il s’agit de voir maintenant la programmation pour la rentrée de septembre 2005.

C’est l’occasion de préciser les intentions de chacun.

 

Michel DEBRAY rappelle que nous avons 10 intervenants potentiels :

 

1 - Claude DUVAL - Thème : Matières plastiques et environnement - 2 fois 1 h 30 par lieu envisagé
 
2 - Jean-Marie LHÔTE - Histoire des jeux de société - 1 ou 2 interventions dans l'année
 
3 - Laurent DEVÎME - L'oralité picarde (langue et imaginaire)
                              - Le conte et le kamishibi (théâtre d'images japonais) - 1 fois par thème
 
4 - Michel DEBRAY - 100 principes pour l'école - 4 ou 5 sessions
                               - Problématiques de l’art graphique et plastique
5 - Jean-Marie FRANÇOIS - Lectures -découvertes de la littérature picarde
                                         - Soirée-veillée Contes picards (fantastique, personnages légendaires)

6 - Jean-Michel ÉLOY – Naissance des langues

                                   La politique et les langues

7 - Olivier ENGELAERE - Essai de définition d'un territoire picard en Picardie

Aperçus de l'histoire de la littérature en langue picarde

Les mouvements régionalistes en France et en Europe

Multiculturalité et mondialisation des échanges : un paradoxe pas si paradoxal

L'histoire du mouvement culturel picard

8 - Pierre GUYARD - La Commune, une idée qui vient de très loin… et qui peut aller très loin :

4 séquences :

ses origines, son histoire et son organisation

ses fonctions et évolutions au cours du XXème siècle

le développement de l’intercommunalité, de la gestion au développement

une fonction communale à réinventer. 

9 - Claude GRIMAUD et Ali MEDMOUD - Initiation à l'astronomie

 

10 - Jean-Mary THOMAS photographie ?

 

 

Jean-Michel ELOY souhaite une charte pédagogique propre à l’U.P.P.  Comment faire passer, vulgariser, sans pédantisme et sans simplisme ? Chacun exprime sa façon de voir les choses dont il ressort une grande diversité d’approches, ce qui est positif. Claude GRIMAUD et Claude DUVAL ont une expérience de terrain dans des sciences dures qui exigent des pré-requis solides. Les sciences sociales sont plus sujettes à la contestation. Certains ont une expérience plus histrionique, une expérience de scène. Michel DEBRAY pense que nous apprendrons en faisant, que l’esprit coopératif de l’équipe devrait infléchir les choses comme le mélange de géomètres et de saltimbanques au sein même de l’équipe. L’année 2005 sera une année test.

 

Jean-Michel ELOY ajoute que 2 personnes sont intéressées pour intervenir : le chef du service de pédiatrie de l’Hôpital d’Amiens et un sociologue qui a travaillé sur le devenir des salariés de la Clara, ancienne coopérative laitière amiénoise.

 

Commençons par Amiens, noyau dur où toutes les interventions auront lieu sans exceptions et dans un ordre à définir qui sera de l’ordre de l’accroche, de la difficulté des thèmes ou de leur aspect polémique. Ce sera à nous d’élaborer d’ici juin un programme intelligent, attractif et varié. Nous avons la matière. Prolongeons ailleurs certaines questions à approfondir si cela est nécessaire ou demandé. Essayons de construire des passerelles entre les différents thèmes, sans artifice.

 

Jean-Marie LHOTE et Claude GRIMAUD pose la question de la publicité.

Michel DEBRAY propose une conférence de presse (radios, télés, presse) à la rentrée et/ou avant l’été afin de présenter le programme, des insertions de la programmation, répétées dans le Courrier picard, le JDA, Agir, les journaux hebdos des départements concernés. Chacun devant être le propagandiste de l’U.P.P. dans son propre réseau de relations

Rappel de l’adresse du site, pour l’instant très expérimental, à l’image de nos avancées.

Choix de RENCONTRES AU TOUR DE… plutôt que conférences, cours, etc.

 

http://unipop.pic.free.fr/

 

Il faut que la programmation compète soit disponible fin juin.

 

 

Est-ce qu’une réunion au MOULIN DE SAINT-LEU , proche de la place du Don, à AMIENS est possible le MARDI 31 MAI 2005 ?

 

 

Je fais passer ces documents aux intervenants et membres. Essayez de compléter les renseignements – utiles pour la Préfecture (Laurent DEVÎME, s’il te plaît ). Merci.

 

 

Rédigé par Michel DEBRAY

À Ault, le 13 avril 2005

 ***

UNIVERSITÉ POPULAIRE DE PICARDIE

”Pour une aventure du savoir”

 

Réunion constituante du 22 février 2005

ELECTION

Local des CEMEA 41 rue Laurendeau - 80000 AMIENS

 

COMPTE RENDU

***

 

Présents : Danielle DEBRAY, Edwige GRIMAUD, Claude GRIMAUD, Olivier ENGELAERE, Michel  DEBRAY, Jean-Marie FRANÇOIS, Jean-Marie LHÔTE, Pierre GUYARD, Claude DUVAL

Excusés : Jean-Mary THOMAS

 

 

 

Danielle et Michel DEBRAY sont arrivés en retard pour des raisons familiales de dernière minute et prient les présents de les excuser.

 

Michel DEBRAY rappelle que la publicité de l’A.G. constituante du 26 octobre 2004, annoncée par voie de presse sur toute la Picardie et une émission sur France-Bleu Picardie, a été réglementaire. Depuis, de nombreuses circulaires et débats internes ont été diffusés par courriels et courriers.

 

Michel DEBRAY rappelle que nous avons 9 intervenants potentiels :

 

1 - Claude DUVAL - Thème : Matières plastiques et environnement - 2 fois 1 h 30 par lieu envisagé
 
2 - Jean-Marie LHÔTE - Histoire des jeux de société - 1 ou 2 interventions dans l'année
 
3 - Laurent DEVÎME - L'oralité picarde (langue et imaginaire)
                              - Le conte et le kamishibi (théâtre d'images japonais) - 1 fois
 
4 - Michel DEBRAY - 100 principes pour l'école - 4 ou 5 sessions
                             - Réflexions critiques sur la mondialisation
 
5 - Jean-Marie FRANÇOIS - Lectures -découvertes de la littérature picarde
                                       - Conférence sur le théâtre picard
                                       - Le personnage de Jacques Croédur
                                       - Soirée-veillée Contes picards (fantastique, personnages légendaires)

6 - Jean-Michel ÉLOY - je ne sais quoi indiquer comme sujets à traiter : cela pourrait être
                                - "Le monde des langues", ou "Les langues et les sociétés", ou "La politique et les langues" (ou les 3)
                                - "Le picard" (ou toute autre rédaction de ce titre)
                                formule : conférence-débat mais avec le débat au début ET à la fin

7 - Olivier ENGELAERE - Essai de définition d'un territoire picard en Picardie

Aperçus de l'histoire de la littérature en langue picarde

Les mouvements régionalistes en France et en Europe

Multiculturalité et mondialisation des échanges : un paradoxe pas si paradoxal

L'histoire du mouvement culturel picard

8 - Pierre GUYARD - La Commune, une idée qui vient de très loin… et qui peut aller très loin :

4 séquences :

ses origines, son histoire et son organisation

ses fonctions et évolutions au cours du XXème siècle

le développement de l’intercommunalité, de la gestion au développement

une fonction communale à réinventer. 

9 - Claude GRIMAUD et Ali MEDMOUD - Initiation à l'astronomie

 

Jean-Mary THOMAS a indiqué qu’il serait intéressé par les travaux de l’Université Populaire

 

Michel DEBRAY rappelle que l’U.P. d’Arras fonctionne aux dernières nouvelles avec 4 intervenants. Il constate que les intervenants sont majoritairement issus du mouvement picardisant. Comme quoi, la culture locale renvoie à l’universel.

Il pose les 2 questions prioritaires :

                          Faisons-nous exister concrètement l’U.P. de Picardie ?

                          Si oui, quel statut associatif et quelle organisation de programme ?

 

La discussion s’engage après que les présents aient approuvé l’idée de passer aux actes.

 

La décentralisation des animations (conférences, cours et autres prestations) est un de nos principes. Cependant, il faut que la totalité des animations se situe dans un lieu central : AMIENS. Où, et quel siège social ? (Claude DUVAL)

 

L’U.P.P. pourrait être domiciliée à l’Hôtel de Ville ou plutôt à l’OCRP (Office cultuel régional de Picardie). Pierre GUYARD se charge de voir cette question avec Maurice VATIN, président de l’OCRP et de résoudre le problème de la salle (vraisemblablement Dewailly).

 

Michel DEBRAY rappelle que le principe initial consistait d’abord à proposer nos services à des associations sur le territoire picard. Il est indispensable de respecter cette clause.

D’ores et déjà, en attendant la mise en œuvre du programme nous pouvons faire un galop d’essai dans certains lieu. Il a l’aval du maire d’Ault pour y organiser des animations.

Jean-Marie FRANÇOIS cite la Maison pour tous d’Abbeville. Chacun doit réfléchir à des points de chute intéressants par la qualité des réseaux qu’ils supposent. Il n’y aura pas de difficulté dans la Somme et l’Oise mais on peut déplorer l’absence de l’Aisne. Olivier ENGELAERE  pense qu’il peut contacter Jean-Louis TÊTARD afin de trouver un tel point de chute.

 

Claude GRIMAUD, Edwige GRIMAUD et Dany DEBRAY posent la question de la gratuité. La gratuité au public est dans les principes fondateurs. Cependant il y a des frais (notamment de déplacement, de diffusion et d’information). Outre les demandes de subventions destinées à financer un investissement basique : ordinateur portable + vidéo-projecteur, l’U.P.P. peut demander une somme minime aux associations invitantes : 50 euros par intervention.  Cette participation sera remodulée au bout d’un an d’existence et après bilan.

La diffusion de nos écrits doit privilégier le CD et la présence sur le site Internet dont la structure existe.

http://unipop.pic.free.fr/

 

Claude DUVAL propose que d’ici début mai, pour la rentrée de septembre 2005, nous élaborions le programme avec le titre, le contenu et le nom des intervenants. Adopté.

 

Sur la question des statuts qui ont déjà été largement diffusés à toutes les personnes intéressées, les décisions sont les suivantes :

Sont membres de droit du conseil d’administration les intervenants. Ils le sont pour un an renouvelable tant qu’ils interviennent. Ils peuvent cependant demeurer membres de l’association.

Le montant de la cotisation annuelle est fixé à 10 euros.

 

A l’issue de cette réunion constituante, le bureau est élu :

                          Michel DEBRAY – président

                          Jean-Marie LHÔTE – secrétaire

                          Claude GRIMAUD – trésorier

 

Michel DEBRAY remercie les présents pour leur confiance.

 

Est-ce qu’une réunion au local des CEMEA 41 rue Laurendeau à AMIENS est possible le MARDI 5 AVRIL 2005 ?

Chacun est invité à amender ce CR et le projet de statuts.

 

Je fais passer ces documents aux intervenants et membres. Essayez de compléter les renseignements – utiles pour la Préfecture. Merci.

 ***

UNIVERSITÉ POPULAIRE DE PICARDIE

”Pour une aventure du savoir”

 

Réunion constituante du samedi 16 octobre 2004

Local des CEMEA 41 rue Laurendeau - 80000 AMIENS

 

COMPTE RENDU

CONSTITUTION

N.B - J’ai ajouté à ce compte-rendu, en incise, les différents attendus du projet de l’U.P. de Caen pour signifier qu’ils correspondent exactement à la problèmatique de notre réunion.

 

***

 

Présents : Danielle DEBRAY, Claude GRIMAUD, Ali MEDMOUN, Thierry BONTÉ, Jean-Michel ELOY, Olivier ENGELAERE, David LEFÈVRE, Michel  DEBRAY, Jean-Marie THOMAS, Patrick LAFANI (venu par le truchement de Pierre IVART).

Pierre GUYARD aurait dû être là mais il a eu un empêchement de derrière minute.

Claude GRIMAUD, malade, a oublié la date.

***

M. DEBRAY présente les noms des personnes qui ont donné une réponse positive au projet, mais, précise Jean-Michel ELOY, tous ne se sont pas engagés à participer activement. C’est son cas t il n’est pas le seul.

 

Roger WALLET, directeur CDDP de Beauvais - Pierre IVART, écrivain - Jacques FAUQUEMBERGUE, partant pour participer, Philippe BOULFROY - Jean-Marie FRANÇOIS, prof, picardisant - Laurent DEVÎME, artiste, intervenant possible - Jean-François MARTEL, Théâtre de l’Opprimé, basé sur Lille - Jean-Pierre SEMBLAT,  conteur - Jean-Marie LHOTE, ancien directeur de la Maison de la Culture d’Amiens, écrivain, essayiste - Jean-Pierre APPARU, journaliste, intervenant possible.

 

M.D. lit le mail d’Anne-Marie MANGIN, daté de la veille :

                               ” La réponse aurait du être oui ; j'étais à Orléans et je ne suis pas encore en mesure de trouver toujours des hôtels où on peut brancher son modem.
Tu liras sûrement ceci après coup, je ne suis pas sûre de pouvoir venir demain, et crois moi si tu veux pendant tout un temps j'étais soulagée de ne pas pouvoir faire ceci ou cela, mais cette période est terminée et je suis furieuse!
Tu peux faire passer mon point de vue demain, si tu veux.
Je veux enseigner dans cette UP, je viens d'écouter, comme toi peut-être, l'émission d'Inter”
                              
Mail précédent :” Comme toujours je lis les échanges sur le projet  en lecture rapide, et pour l'instant je ne m'investis pas dans une réflexion approfondie, mais je pense sous forme de petites vignettes.
Celle du jour : je serais assez ok avec la réflexion de JM Eloy sur le signifiant "populaire"; quant à "picard", tu sais ce que j'en pense. Attention à ne pas servir la chapelle de ceux qui vous catalogueront comme ringards, même si d'un point de vue politique, c'est toi qui as raison sur la terminologie.”

 

Cela permet immédiatement d’enchaîner sur la dénomination même du projet.

  

Patrick LAFANI : Pourquoi populaire ? Est-ce que l’université normale ne le serait pas ? Pourquoi laisser le savoir questionnant à une minorité ?

 

Danielle DEBRAY : De la maternelle à la terminale, on ne laisse pas vraiment le temps aux élèves de poser des questions. Il faut qu’ils soient passifs et voilà qu’au bac on leur demande de philosopher, donc de poser enfin des questions. Mais en ont-ils les moyens ?

 

M.D.: Ce qui m’intéresse dans ce projet, c’est la micro-résistance aux micro-fâchismes (pour moi, le fâchisme, c’est ce qui fâche Libé et le Monde) qui ont remplacé insidieusement la vieille censure.

 

David LEFÈVRE : Il y a une histoire des Universités populaires, de l’éducation populaire qui remonte au début du XXe siècle. Cela consistait à apporter dans les coins les plus reculés des savoirs, du genre Connaissance du monde ou ciné-clubs, mais nous n’en sommes plus là car le savoir est censé parvenir à tous par les divers médias.

                                 

                                     RAPPEL DES ATTENDUS DU PROJET DE L’U.P. de Caen : La première version de l'Université populaire date de la fin du XIXe siècle, à l'époque de l'Affaire Dreyfus. Des professeurs, des intellectuels, des historiens, des écrivains, des philosophes y proposaient des cours gratuits à destination de ce qu'il était convenu alors d'appeler la classe ouvrière. La seconde version  vise des objectifs semblables bien qu'actualisés  : démocratiser la culture et dispenser  gratuitement un savoir au plus grand nombre. La culture y est vécue comme un auxiliaire de la construction de soi, non comme une occasion de signature sociale.

 

M.D. : Cette démarche émancipatrice avait du bon. Je regrette l’absence d’un Jean Vilar, d’un Groupe Octobre aujourd’hui.

 

Jean-Michel ELOY : Nous devons répondre à une demande pédagogique. Car il y a toujours une curiosité. Dans l’histoire, il y avait rareté de l’information. Aujourd’hui, il y a surabondance. Il nous faut donc trier. Je constate une extinction de la curiosité à la fin de la 3ième chez les collégiens qui en sixième étaient encore très curieux.

Où sont les curiosités actuellement chez les gens ? Nous avons tous l’expérience d’associations, d’organismes locaux qui trouvent cette curiosité et y répondent intelligemment. On peut copier des formules existantes qui fonctionnent.

Je pense que notre façon de procéder consisterait à faire une liste de sujets, une palette de thèmes qu’on pourrait proposer à des structures existantes. Avec bien sûr une charte de fond. L’U.P. constituerait donc un réservoir de compétences, avec une bourse d’échange entre notre offre et les demandes des structures existantes. Je sais que l’offre et la demande sont des concepts libéraux…

Je pense à l’Association culturelle de Dury qui fait des choses intéressantes, mais c’est vrai qu’il n’y a pas de dimension critique.

 

Olivier ENGELAERE : Oui, mais ce type d’action n’arrive pas à perdurer. Il y a une usure.

 

M.D. : C’est une question d’échelle. On tourne en rond car on n’intègre pas assez de nouvelles personnes. Nous, nous avons une ambition régionale. Cela change tout.

 

                               RAPPEL : Le désir de savoir est considérable : les débats, les forums, les rencontres, les séminaires, les universités d’été, les succès de librairie des classiques latins ou des essais, la multiplication des collections d’idées chez les éditeurs, tout témoigne d’une authentique et pressante demande. L’offre oscille entre l’élitisme de l’université et l’improvisation des cafés philo, l’une reproduisant le système social et sélectionnant ceux auxquels elle réserve les places dans le système, l'autre réduisant souvent la pratique philosophique à la seule conversation.

 

M.D. : L’offre et la demande ne me dérangent pas. Il faut arrêter avec le tabou des mots et de leurs connotations finalement très médiatiques. Je revendique l’emploi de tous les mots, dans leurs acceptions classiques, celles du dictionnaire. Mais la demande, il faut la susciter. On ne peut nier l’importance d’opérations médiatiques comme la Nuit des Etoiles, la Nuit de la Musique ou la Nuit Blanche à Paris. On ne peut pas attendre passivement que les structures viennent nous solliciter. Nous devons faire nos preuves et proposer.

 

Claude GRIMAUD : Avant de proposer des cycles, il faut susciter des demandes, répondre aux besoins. Avec l’association REPÈRES, nous répondons à des demandes de savoir scientifiques - à 80 % sur l’astronomie. Effectivement, nous devons nous organiser. Mais pratiquement, par exemple, il faut un minimum de moyens. Un vidéo-projecteur et un ordinateur portable me semblent indispensables.

 

M.D.  : Quand on voit comment Claude et Ali peuvent intéresser 150 ou 200 personnes lors de la Nuit des Étoiles, on voit parfaitement que la curiosité du public n’est pas éteinte.

 

C.G : Et vers 23 heures, il y a forcément la question de l’origine de l’univers et là, on est quasiment dans la métaphysique. Et les gens posent des questions qui nous obligent à être plus fins, plus précis, chaque fois. De plus, en intégrant par hasard, comme cet été, un autre intervenant, Claude DUVAL, ingénieur chimiste, nous avons pu confronter nos connaissances réciproques et répondre ensemble, mieux, aux questions des gens.

 

M.D.: Quelque soit le thème, il arrive forcément un moment où, en tirant sur un fil, on va tomber sur les questions fondamentales, les questions philosophiques.

 

Jean-Mary THOMAS : Ayant travaillé dans le marketing, je sais qu’il faut toucher les gens par des formules simples, imagées. Le titre Université populaire peut être une barrière linguistique. Le mot université a quelque chose d’austère, d’élitiste. Et populaire renvoie à d’autres réalités.

 

M.D. : Oui mais encore une fois, faut-il se laisser déposséder du vocabulaire ? L’université, l’universel, c’est magnifique. Comme dit ONFRAY, désormais si on veut faire dans le populaire on est taxé de populisme, de démagogie. Cela suffit. Il faut cesser de se laisser déposséder des mots, comme la droite et l’extrême-droite nous ont volé la Marseillaise. Est-ce que je dois laisser le mot populaire se laisser polluer par le fait qu’il y a eu des démocraties populaires qui n’avaient de démocratique que le nom ? Il faut retrouver l’intelligence des mots anciens, comme disait Ferré.

 

D.L. : Qu’en est-il de la gratuité, de la certification ?

 

M.D. : Je renvoie aux principes de l’U.P. de Caen.

                                      RAPPEL : La gratuité est le principe de base : pas d'âge requis, ni de titres ou de niveaux demandés, pas d'inscriptions ni de contrôle des connaissances, pas d'examens, ni de diplômes délivrés

J.M.E. : Ce qui distingue une "Université "normale", c'est la garantie de son recrutement, c'est la sélection des enseignants-chercheurs, sur des critères scientifiques, par des commissions composées elles-mêmes (exclusivement) d'enseignants-chercheurs. Bien sûr, cette institution comme toute autre n'est pas neutre, elle travaille au renouvellement et à la pérennisation de l'institution elle-même et de sa fonction politique et sociale. Se pose pour nous la question du recrutement des intervenants. Il faut quelques options claires de principe. Je dirais : HUMANISME, ESPRIT CRITIQUE et RÉSISTANCE, sur la base de CONNAISSANCES avérées. (modifié après première lecture par J.M.E)

Mais je vois notre U.P. comme un réseau d’échange de savoirs plus qu’un dispensateur de cours et de cycles traditionnels. Il faut répondre à une demande existante et former une démarche pédagogique commune.

Thierry BONTÉ : Je ne suis pas d’accord avec les réseaux d’échange de savoirs. Je ne suis pas dans un forum d’échanges. J’ai différentes curiosités. Mais je n’ai que des savoirs pragmatiques. Car il n’y a pas grand-chose à échanger. Il n’y a pas eu un âge d’or de l’éducation populaire. A l’époque, il s’agissait simplement de réintégrer un savoir perdu pendant la scolarité et les aléas de la vie.

O.E. : Pour ce que j’en sais, les réseaux d’échanges de savoir ne fonctionnent pas.

PL : Je crois au côté populaire. Comment faire pour que la personne perçoive autrement que théoriquement les limites de son savoir ? Il faut aussi envisager une érudition fraternelle. Et je crois que ce n’est pas au centre du savoir qu’il faut agir, c’est à sa marge. C’est là que se situent les points de rencontre entre ceux qui sont censés savoir et les autres.

M.D. : Je suis d’accord. Il n’y a pas de savoir constitué à un moment t de l’Histoire. Le savoir est infirme, constamment. Nous ne sommes certains que de notre ignorance, dit Edgar MORIN. Le savoir est infirme, mais le savoir-pouvoir prétend le contraire. Ainsi  Wegener s’est-il heurté à la communauté scientifique de son époque pour avoir fait remarquer que les continents américains et euro-africains sembler s’emboîter. On l’a traîné dans la boue, comme Semmelweis qui proposait l’asepsie à une époque où les microbes n’avaient pas été découverts et même Pasteur parce qu’il était chimiste et non médecin. Peut-être rendra-t-on  justice dans quelques années à Benveniste qui vient de disparaître et à sa ”mémoire de l’eau”. Le savoir est infirme, sans cesse remis en question. Et ce sont les marginaux, les protestataires qui ont fait avancer la science. Car ils se sont opposés à l’arrogance du savoir érigé en pouvoir. C’est en cela que nous devons être contestataires.

PL : Il y a certes une histoire de la science avec ses luttes et ses combats. Mais peut-on dire que Einstein a rendu caduque les travaux de Newton, lequel était allé plus loin que Copernic ?

M.D. : Il y a complémentarité, précision supplémentaire et parfois même révolution complète dans un domaine de la connaissance. C’est le jeu normal de la science. Mais je parle du pouvoir scientifique. L’académisme. Celui qui s’arroge le droit de marginaliser celui qui n’est pas formaté.

T.B. (qui va nous quitter à 12 h) : On ne peut pas contester le savoir ! Au nom de quoi ? Qui suis-je pour contester ?

Ajouté au CR par T.B.: Je ne pensais pas qu’on devait s’orienter vers une Université Populaire qui soit aussi un échange de savoirs. En effet, tous les savoirs ne se valent pas et je ne peux pas échanger les quelques savoirs pratiques que je possède avec le savoir qu’un scientifique maîtrisé par exemple dans le domaine de la mécanique des fluides ou la physique quantique. Dans ce cadre, je crois peu à l’échange de savoirs. En revanche, je reste très attaché à l’idée d’une Université offerte à tous sous la forme d’un cycle de conférences auquel les gens pourraient venir assister librement. Mais parler de choses complexes simplement n’est pas donné à tout le monde. Il faut trouver les bons intervenants et ceux qui ont vraiment le désir de le faire. N’est pas Michel Onfray qui veut ! Je pense qu’il faut se donner un objectif relativement modeste, peut être une date par mois et puis si ça marche développer le machin progressivement. Moi, j’ai pas envie d’intervenir parce que je suis un très mauvais pédago mais je peux indiquer des noms de personnes qui pourraient faire une intervention.

CG : Je suis pédagogue, mais pas astrophysicien. Cela ne m’empêche pas de faire œuvre de vulgarisation. Mais je suis content lorsqu’un astrophysicien comme Patrick François, qui s’est mis à la marge, vient travailler avec moi.

On lit encore dans des écrits apparemment sérieux : Il fait chaud l’été parce que le Soleil est plus près de la Terre. Evidemment, avec une pédagogie active, on fait prendre conscience aux gamins qu’il s’agit d’autre chose.

JM.T. : Oui. C’est possible comme ça. La télé fait acquérir de fausses certitudes. Il faut donc trouver une méthode.

P.L.: La science est très fermée. L’ignorance ne peut pas être attaquée sans un dynamisme, une volonté déterminée. Nous sommes dans un moment d’asthénie sociale. Mais peut-être faudrait-il faire preuve alors de vertus comme l’ironie, la déploration, le savoir honnir. Là il y a une certaine méchanceté dans la curiosité. Il y a comme une colère à vouloir cultiver le doute. Ce sont des sentiments positifs.

M.D. : Je suis d’accord avec vous et avec la notion de réseau de partage de savoirs. Notre but cependant est d’inventer ou réinventer les modalités de ce partage.

J.M.E. : Savoirs ou connaissances ? Les sciences humaines - celles que j’enseigne - sont particulièrement concernées par le discours de Michel DEBRAY. Les spécialistes sont enfermés dans leur milieu. Il y a un rôle social qui est dévolu aux spécialistes et ce rôle n’est pas toujours émancipateur. Il existe des chapelles des privilégiés de savoir qui défendent leur pré carré. Effectivement, il y a des effets de pouvoir, la parole autorisée des spécialistes et la parole étouffée de ceux qui ne le sont pas. Partager a évidemment une utilité sociale.

O.E. : J’ai entendu ce matin une somme de discours de profs, complexe et pas du tout populaire. Il ne s’agit pas d’être manichéen. Il faut répondre aux besoins, aux envies. L’offre et la demande font partie du vocabulaire du libéralisme qui est effectivement une réalité. On n’a pas parlé de la certification des intervenants.

Cette question est reprise par D.L. qui a un thème à proposer (la généalogie) mais qui ne se sent pas assez armé pour y aller seul.

M.D. : Il faut faire appel à la pédagogie active, à la pédagogie coopérative. On n’est pas obligé de faire un exposé magistral. Ce peut être une lecture, un document audiovisuel. Et puis, on peut assister chacun dans sa démarche, à deux, à trois. En coopération, en équipe.

C.G. : C’est comme ça que nous faisons.

J.M.E. à C.G. : On pourrait effectivement voir comment vous procédez.

C.G. : Bien sûr, mais pas seulement comme observateur, pour travailler ensemble.

M.D. : Parmi la vingtaine de personnes qui d’ores et déjà sont intéressés par le projet à des titres divers, nous nous connaissons tous et nous pouvons nous porter garants les uns des autres. La question vaut pour les nouveaux, les inconnus. Je signale que dans les statuts de l’U.P. d’ONFRAY voilà ce qui est dit :

                                  RAPPEL : L'Université Populaire est une idée collective et non personnelle. La création de la première à Caen vaut comme invite à l'essaimage. Par ailleurs, l'augmentation d'une année sur l'autre des unités d'enseignements et la cooptation des enseignants se fait en relation avec l'initiateur du projet local.

Dans le projet de statuts de l'U.P. de Picardie, j’ai remplacé l’initiateur local par le Conseil d’Administration. Car la vision d’ONFRAY me paraît anti-démocratique.

J.M.E : Je te remercie et te félicite de cette proposition qui a dû t’obliger à contraindre ton penchant autocrate. Je plaisante…

M.D. : Oui mais cette formule : je plaisante permet juste de se dédouaner un peu. Soyons clairs. J’ai démissionné de nombreux organismes parce que la démocratie interne n’y était pas respectée. La Loi de 1901 est une exception française. C’est le modèle de démocratie directe le plus valable à condition qu’on en respecte même les aspects les plus formels. Je suis extrêmement rigoureux dans ce domaine. Les discussions de couloirs qui font des A.G. et autres réunions des farces sont une injure à la démocratie et aux personnes qui ne sont pas dans le secret des dieux. L’anarchie c’est pour moi la rigoureuse organisation au service de la véritable démocratie.

M.D. : Nous avons beaucoup parlé des sciences. Mais pas de l’Art. Or, c’est évidemment un champ fantastique d’exploration. Et les artistes sont souvent les meilleurs vecteurs d’interrogations fondamentales.

Plus tard, J.M.E. a insisté sur la nécessité d’inscrire à notre programme, si possible, l’étude du Droit, qui est fort délaissé par ailleurs.

La suite, c’est-à-dire les prises de décisions consensuelles, est dans le C.R. partiel que vous avez déjà reçu.

 

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UNIVERSITÉ POPULAIRE DE PICARDIE

”Pour une aventure du savoir”

 

Réunion constituante du samedi 16 octobre 2004 - Local des CEMEA 41 rue Larendeau - 80000 AMIENS

 

COMPTE RENDU PARTIEL SUR LES ACCORDS

- Un C.R. détaillé sera effectué bientôt, amendé et corrigé par les participants puis diffusé auprès de tous -

 

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Présents : Danielle DEBRAY, Claude GRIMAUD, Ali MEDMOUN, Thierry BONTÉ, Jean-Michel ELOY, Olivier ENGELAERE, David LEFÈVRE (que j’ai nommé par erreur Destrotilles), Michel  DEBRAY, Jean-Marie THOMAS, Patrick LAFANI

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1 - L’UNIVERSITé POPULAIRE DE PICARDIE, sous-titrée ”Pour une aventure du savoir” jusqu’à nouvel ordre, sera constituée effectivement lors d’une première A.G. constituante effective qui devrait se tenir aux alentours de - et au plus tard  - le 25 novembre prochain.

A cet effet il est important que tous ceux que l’aventure intéresse soient présents ce jour-là et qu’ils m’indiquent rapidement leurs jours ”impossibles”  du 17 au 25/11 afin que je trouve un jour valable pour tous.

 

2 - L’objet statutaire de l’Association peut être (en essayant de synthétiser ce qui a été dit) :

 

Promouvoir l’échange culturel du plus grand nombre, hors des institutions,

dans un esprit ludique et démocratique de gratuité et de coopération,

par le jeu d’un réseau de partage critique des savoirs (et des pouvoirs qui en découlent)

et par la mise en œuvre d’une pédagogie de recherche et d’une méthode qui se définiront avec l’action

(mais qui devront beaucoup à la Pédagogie institutionnelle,

aux organisations d’Éducation populaire aujourd’hui discréditées

et à Célestin Freinet, par exemple).

 

3 - Concrètement : chacun d’entre nous propose une liste de thèmes sur lesquels il souhaite intervenir, étant entendu que l’on peut le faire à deux ou à plusieurs et dans un esprit de coopération : aide directe, partage des rôles, jeux de rôle, ”contestation constructive”, supports audiovisuels… afin de susciter dans le public de nouvelles interrogations. Je vous enverrai très prochainement une fiche de renseignements à cet égard que vous me renverrez par le moyen qu’il vous plaira.

 

Certains n’ont pas envie d’intervenir mais ils peuvent cependant être très utiles auprès de leur propre réseau de relations en promouvant notre action, en oeuvrant dans l’organisation pratique des échanges, en participant à la création d’outils conceptuels et /ou informationnels

 

Le catalogue ou le tableau synoptique de ces thèmes et des intervenants qui les présenteront pourra être proposé à des associations demandeuses. Mais en même temps, nous devons susciter l’envie, le désir en proposant des offres qui nous permettront au fur et à mesure d’affiner la qualité de nos interventions. Cela suppose une organisation, un fonctionnement rigoureux de la démocratie interne, la mise en place d’un calendrier, un répertoire de lieux possibles, une action auprès des médias, etc.

 

Notre action doit être décentralisée, nomade. Cela suppose que chacun d’entre nous se mette en quête de points de chute dans toute la région  suffisamment variés en terme de jauge et de possibilités techniques afin de répondre à des demandes ponctuelles ou non et de nous permettre d’offrir les prestations ”sur mesure” dans le meilleur cadre pratique possible.

 

Les intervenants devront répondre à une sorte de charte qui pourrait se résumer en 3 points : humanisme, sens critique et esprit de résistance. Pour l’heure nous nous connaissons presque tous et chacun peut se porter garant des uns et des autres. La confiance est une donnée importante de l’esprit fraternel qui devra régner parmi nous.

Cependant par la suite, la cooptation des nouveaux intervenants se fera avec l’accord des membres du C.A. Cela dit, chacun d’entre nous peut inviter les autres à participer à l’une de ses prestations dans le cadre de son association ou de son activité…

 

L’U.P.P. s’inscrit dans le réseau des U.P. nouvelle génération issue de Caen sans pour autant en suivre servilement les principes.

Chacun est invité à rencontrer le travail de l’U.P. de Caen créée par Michel ONFRAY et à rencontrer les membres de l’U.P. d’Arras avec qui l’Arrageois Olivier Engelaere est naturellement notre trait d’union.

Nous essaierons d’organiser des visites collectives.

 

La majorité des échanges se feront par mail, en version mail direct et en pièce jointe pour une meilleure lisibilité. Il semble que certains machines ne lient pas les PJ en format Word. Et en format Page Web ?

Des courriers seront expédiés de toute façon aux rares non-internautes… Mais si vous les rencontrez, faites toujours passer une copie…

 

 

Merci de votre attention

 

 

 

Fait à Ault, ce samedi 16 octobre 2004 - 19 heures

Par Michel DEBRAY

Ayant reçu quitus des présents pour prolonger son travail d’incitateur et de coordinateur

 

8 rue Degauchy -80460 AULT

03 22 60 41 59 - 06 22 11 37 71

m_debray@club-internet.fr

 

 

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UNIVERSITÉ POPULAIRE DE PICARDIE

- projet -

 

 

J’ai pris contact avec l’U.P. du Nord-Pas de Calais, basée à Arras. Cette association Loi 1901 existe depuis un an et est en relation avec l’U.P. de Caen, dirigée par le relativement médiatique Michel Onfray

 

Rappel des principes (en ligne sur le site de l’U.P. de Caen) :

 

LE PROJET

La première version de l'Université populaire date de la fin du XIXe siècle, à l'époque de l'Affaire Dreyfus. Des professeurs, des intellectuels, des historiens, des écrivains, des philosophes y proposaient des cours gratuits à destination de ce qu'il était convenu alors d'appeler la classe ouvrière. La seconde version  vise des objectifs semblables bien qu'actualisés  : démocratiser la culture et dispenser  gratuitement un savoir au plus grand nombre. La culture y est vécue comme un auxiliaire de la construction de soi, non comme une occasion de signature sociale.

LES RAISONS

Le désir de savoir est considérable : les débats, les forums, les rencontres, les séminaires, les universités d’été, les succès de librairie des classiques latins ou des essais, la multiplication des collections d’idées chez les éditeurs, tout témoigne d’une authentique et pressante demande. L’offre oscille entre l’élitisme de l’université et l’improvisation des cafés philo, l’une reproduisant le système social et sélectionnant ceux auxquels elle réserve les places dans le système, l'autre réduisant souvent la pratique philosophique à la seule conversation.

LE PRINCIPE

L'Université Populaire retient de l'Université traditionnelle la qualité des informations transmises, le principe du cycle qui permet d'envisager une progression personnelle, la nécessité d'un contenu transmis en amont de tout débat. Elle garde du café philosophique l'ouverture à tous les publics, l'usage critique des savoirs, l'interactivité et la pratique du dialogue comme moyen d'accéder au contenu.

LE FONCTIONNEMENT

La gratuité est le principe de base : pas d'âge requis, ni de titres ou de niveaux demandés, pas d'inscriptions ni de contrôle des connaissances, pas d'examens, ni de diplômes délivrés. Le cours est dispensé une fois par semaine sur une séance de deux heures : la première est un exposé argumenté, la seconde une discussion de celui-ci. Le cycle s’étend de mi-octobre à mi-mai. Il s'articule autour des vacances scolaires de l'Académie de Caen.

LES PERSPECTIVES

L'Université Populaire est une idée collective et non personnelle. La création de la première à Caen vaut comme invite à l'essaimage. Par ailleurs, l'augmentation d'une année sur l'autre des unités d'enseignements et la cooptation des enseignants se fait en relation avec l'initiateur du projet local.

L'INITIATEUR

Michel Onfray, né en 1959. Docteur en philosophie. Vingt ans enseignant en lycée, démissionnaire de l'Education nationale en 2002. Philosophe, auteur de plus de vingt livres traduits en une douzaine de langues. Thème du séminaire : Histoire de la philosophie hédoniste. Première année : L'archipel pré-chrétien.

 

 

Les cours (j’emploie le terme de Paule Orsoni) à Arras ont lieu le lundi et le mardi.

Chaque internant donne un cours par mois (d’octobre à juin) devant 50 auditeurs maximum.

Le principe : : 1 heure de cours ou de conférence, une heure de discussion.

Il y a pour l’instant 4 intervenants.

L’association a un siège social mais les cours sont dispensés dans divers lieux. Cotisation 15 euros par an.

Le thème central 2003-2004 : la domination  a tourné autour de Bourdieu, Foucault, Deleuze et du Vaudou.

Cela évidemment en fonction des motivations des uns et des autres.

 

Paule Orsoni définit cette action comme un îlot de résistance au discours médiatique et à la bienpensance  habituelle. C’est évidemment ainsi que je l’entends aussi. Michel Onfray n’hésite pas à souligner l’aspect libertaire de l’entreprise.

 

En ce qui nous concerne, nous pouvons avoir plus de 4 intervenants : je pense à Claude DUVAL sur l’environnement, à Claude GRIMAUD pour l’astronomie, à Jean-Michel ÉLOI pour la langue picarde ainsi qu’à tous les camarades picardisants, à Anne-Marie MANGIN pour ce qui lui plaira, à Jean-Marie LHOTE sur les jeux ou sur la culture, à Jean-Pierre APPARU sur l’extrême-droite, à Thierry BONTé sur ce qui lui fera envie, à Pierre GUYARD sur l’aménagement du territoire, à Christine CARRIER sur la bibliophilie, à Roger WALLET pour la littérature et d’autres encore que vous pouvez vous-mêmes solliciter. Pour ma part je puis toucher à la peinture et à l’éducation (”100 principes pour l’école”)…

 

Même si le concept d’U.P. repose sur le bénévolat et la gratuité, il faut envisager avec les collectivités locales un partenariat financier et/ou logistique (grands mots !) pour la publicité, les photocopies, les publications éventuelles, certains frais de déplacement d’intervenants extérieurs, etc.

 

Il m’est possible de créer un site où l’on pourrait trouver en ligne les textes principaux et les connexions nécessaires.

 

J’invite donc chacun d’entre vous et vos amis, ainsi que tous ceux qui le souhaitent

à une réunion à AMIENS,

le samedi 16 octobre 2004, à 10 h 30,

au local des  C.E.M.E.A.,

41 rue Laurendeau, à AMIENS

pour une Assemblée générale constituante de

L’UNIVERSITÉ POPULAIRE DE PICARDIE.

 

MERCI

 

Michel DEBRAY

8 rue Degauchy

80460 AULT

03 22 60 41 59

06 22 11 37 71

m_debray@club-internet.fr